Respect des droits de l’Homme
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Les réactions de dépit se multiplient après la tragédie. Le secrétaire général des Nations-Unies se dit vivement «préoccupé» par des informations selon lesquelles des civils, y compris des enfants, auraient été tués lors d’une attaque dans le village de Ngarbuh dans la Région du Nord-Ouest du Cameroun le 14 février. Il présente ses condoléances les plus sincères aux familles des victimes, et appelle le gouvernement du Cameroun à ouvrir une enquête et à prendre les dispositions nécessaires pour que les coupables répondent de leurs actes.

Le secrétaire général de l’ONU appelle les parties armées à «s’abstenir de toute attaque contre les civils et à respecter le droit humanitaire international et des droits de l’homme». Il réitère la disponibilité des Nations-Unies à travailler avec toutes les parties prenantes en vue d’une solution politique à la crise dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun par le dialogue.

La crise anglophone est le nom officiel donné aux affrontements violents en cours depuis 2016 dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Ce conflit est lié à la situation socio-politique spécifique de ces 2 régions du Cameroun. Ces tensions, initialement basées sur des revendications corporatistes des avocats et enseignants, ont basculé progressivement vers des revendications sécessionnistes fortes malgré les réponses concrètes des pouvoirs publics aux demandes des séparatistes. Lesquels sont désormais mués en bandes armées qui pillent récoltes, incendient des édifices publics (Ecoles, hôpitaux…), tuent des forces de défense en mission dans la zone et procèdent aux enlèvements et assassinats de personnes civiles.

En décembre 2017, le président de la République Paul Biya, de retour d’Abidjan en Côte d’Ivoire où il avait participé au sommet Union africaine – Union européenne, réagissait sur la situation dans la zone anglophone. Pour le chef de l’Etat, le «Cameroun est victime des attaques à répétition d’une bande de terroristes se réclamant d’un mouvement sécessionniste».

Aussi, avait-il précisé, «Toutes les dispositions sont prises pour mettre hors d’état de nuire ces criminels et faire en sorte que la paix et la sécurité soient sauvegardées sur toute l’étendue du territoire national». Plusieurs anciens combattants rebelles repentis sont retournés dans leurs familles et mènent une vie paisible. C’était à la suite du Grand dialogue national du 30 septembre au 4 octobre 2019 à Yaoundé, assises au terme desquelles le Nord-Ouest et le Sud-Ouest ont été dotées d’un statut spécial.

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