Mécénat littéraire en Afrique, ça promet ?
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Mécénat littéraire en Afrique, ça promet ? :: AFRICA

La littérature, tout comme l’événementiel et la culture en général s’appuie beaucoup sur les sponsors et sur les subventions de sources diverses, mais aussi dans une moindre mesure sur les contributions de mécènes.

Cela se sait en Afrique, lorsqu’il s’agit de la littérature, la générosité est loin d’être le sport favori des personnes suffisamment nanties qui peuvent se le permettre. Pourtant, à bien y regarder, en plus d’être un acte de bienfaisance de noble utilité, ce ne saurait être un vain "investissement". Car lors même que la donation ne tiendrait d’aucun intérêt particulier pour le mécène, il y aurait encore un bénéfice d’image à en tirer, couplé d’une fierté personnelle, même si dans quelques rares cas, le bienfaiteur peut solliciter l’anonymat.

Cas pratique, nous avons mené notre petite enquête anonyme auprès de l’équipe du Grand Prix des Mécènes. Décerné depuis cinq ans déjà, l’équipe envoie pour chaque édition de nombreuses demandes de contributions. Jusqu’ici seul quelques âmes de bonne volonté manifestement solidaires de la chose littéraire et soucieuses de l’avenir du livre en Afrique ont réagi ou souvent réagi favorablement.

Entre autres, des personnalités bien connues au Cameroun comme Pierre Flambeau Ngayap, Adamou Ndam Njoya, Charles Salé, Edith Kahbang Walla. Au niveau international, l’on a pour la première fois enregistré une contribution venant de l’étranger lors de la dernière édition. Le mécène en question, un auteur ivoirien plutôt connu, avait souscrit sous anonymat au Grand Prix des Mécènes 2018, qui a été décerné à l’auteur kényan Ngugi Wa Thiong’o.

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