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© Correspondance : Albin Njilo
- 26 Jan 2020 09:26:00
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CAMEROUN :: Iɴᴄᴏᴍᴘᴇ́ᴛᴇɴᴄᴇ ᴅᴜ Dɪʀᴇᴄᴛᴇᴜʀ Gᴇɴᴇʀᴀʟ ᴅᴇs Iᴍᴘᴏ̂ᴛs ? :: CAMEROON
Christian Penda Ekoka dans un entretien accordé à Cameroun Liberty révélait l’incapacité des responsables des finances publiques du pays à élargir l’assiette fiscale pousse la Direction des impôts à exercer une pression fiscale très contraignante sur le peu d’entreprises existantes.
Déjà en 2018, le président du GICAM lançait une alerte : « … les rencontres annuelles dans la ville de Douala en présence du premier ministre, chef du gouvernement dans le cadre du Cameroon business forum (CBF), une plateforme de dialogue public – privé pour l’amélioration du climat des affaires, sont de plus en plus boycottés par les opérateurs économiques parce que les résolutions adoptées de commun accord, ne sont presque jamais mises en pratique par le gouvernement. »
Le Comité permanent de concertation et le Comité d’appui à l’instruction des recours préalables, et aucun des deux ne fonctionne. Et cela a été rappelé au Ministre Louis-Paul MOTAZE, lors de son passage au GICAM en septembre dernier, en présence du DGI, bien callé dans son fauteuil dans la salle.
Cette rencontre a permis aux patrons des entreprises de rappeler au MINFI les difficultés auxquelles ils étaient confrontés dans un contexte sécuritaire exacerbé, une crise de devises, une accumulation de la dette intérieure, un ajustement structurel qui ne dit pas son nom… bref un contexte qui commande un renforcement du partenariat Etat-Secteur privé pour ne pas ajouter à la dégradation perceptible de l’environnement des affaires.
Et si l’on veut se donner les chances d’atteindre l’émergence en 2035, on doit pouvoir générer une croissance de l’ordre de 9 à 12% /an sur une période d’au moins 15 ans. Et qui mieux que le secteur privé, et donc les entreprises du secteur formel peut y contribuer ? Voilà la problématique réelle qui ne semble pas comprise de tous.
Ailleurs, et pas loin de nous, au Sénégal, en Côte-d’Ivoire, on l’a compris et on a baissé la pression fiscale tout en travaillant à l’élargissement de l’assiette. Et ça produit les résultats que l’on connaît et qui sont salués.
Chez notre DGI, on a opté pour la paresse, en faisant supporter toute la pression sur des entreprises ciblées, surtout les plus grandes contributrices auxquelles sont infligés des redressements inimaginables, démentiels, pour les obliger à aller au contentieux.
Et de procédure en procédure, on leur extorque des cautionnements que le DGI a tôt fait d’enregistrer au titre des recettes de l’Etat, gonflant au passage ses performances, alors que dans un contexte moderne, ces sommes seraient versées dans une Caisse de Dépôts et Consignations.
Voilà donc l’homme qu’on vante tant et qui serait un génie, la perle rare, mais qui a plutôt réussi l’EXPLOIT DE RENVOYER DE NOMBREUSES ENTREPRISES DANS L’INFORMEL POUR ECHAPPER AUX FOURCHES CAUDINES DU MAGICIEN MOPA.
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