Emprisonné depuis six mois Paul Chouta, l’influenceur web attend toujours d’être jugé
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L’affaire est actuellement au niveau de la Cour d’appel. Paul Chouta, l’influenceur Web et responsable de la plateforme Le Tgv de l’info est toujours en détention préventive à la prison centrale de Yaoundé à Kondengui.

Six mois après son interpellation par les policiers suite à une plainte déposée par une écrivaine, son jugement traine toujours selon ses avocats.

Poursuivi pour diffamation, diffusion de fausses nouvelles et discours de haine, les précédentes audiences au tribunal de première instance, Centre administratif se sont déroulées en l’absence du plaignant. Aujourd’hui, c’est devant la Cour d’appel que cette affaire doit être jugée. Après quelques audiences devant au tribunal de
première instance de Yaoundé Centre administratif, une décision administrative « d’avant dire droit », a été rendue au premier ressort et c’est suite à cette décision que l’affaire a été transférée à la Cour d’appel.

Selon les informations recoupées, l’écrivaine Calixte Beyala, qui poursuit l’influenceur Web a également déposé une autre plainte, contre une dame, responsable d’un établissement scolaire à Douala pour les faits de diffamation. Suite à cette deuxième plainte déposée par l’écrivaine que les deux procédures judiciaires ont été jointes.

Cette jonction des procédures est contestée par les avocats de l’influenceur Web.A ce jour, les avocats de la défense ne savent toujours la date à laquelle l’audience.

En rappel, Paul Chouta été arrêté sur la base d’une plainte déposée contre lui par l’écrivaine franco-camerounaise Calixte Beyala. Le lanceur d’alerte est accusé d’avoir posté une vidéo sur sa page facebook (Tgv de l’info). Cette vidéo montrait l’écrivaine en pleine discussion avec un homme devant une école à Douala. La plaignante reproche également à Paul Chouta d’avoir inventé une interview pour étayer la thèse selon laquelle elle discutait en plein air avec son amant.

Les avocats du lanceur d’alerte dénoncent une détention arbitraire qui, selon eux porte une atteinte grave aux droits de leur client. Ils constatent également que pour une affaire de délit où le prévenu est supposé comparaitre libre selon le code de procédure pénal, l’accusé est plutôt traité comme un criminel.

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