Formation dispensée à l’étranger. 1518 dossiers ont été présentés à la Commission nationale d’évaluation que conduit le ministère de l’Enseignement supérieur.

Les travaux de la 92ème et 93ème sessions ordinaires de la Commission nationale d’évaluation des formations dispensées à l’étranger se sont tenue ce 8 août 2019, à l’Ecole normale supérieure de Yaoundé. 1518 dossiers venant de 77 institutions, réparties dans 30 pays ont été examinés par les membres de cette commission. Au terme de l’examen des dossiers, 44 diplômes ont été déclarés faux.

Parmi ces faux diplômes, l’on retrouve 40 baccalauréats, 01 master et trois brevets d’études du premier cycle (Bepc). Les travaux d’hier étaient présidés par le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur.

Au cours de ces deux sessions couplées, les membres de la commission disent avoir reçu un grand nombre des demandes d’équivalence. Cette augmentation des demandes s’explique par le fait que les équipes techniques de la Commission nationale d’évaluation des formations dispensées à l’étranger ont effectué des missions dans certaines universités d’Etat au Tchad.

Cette mission avait pour objectif de s’enquérir de l’authenticité des diplômes présentés. Les diplômes déclarés faux par la Commission sont ceux-là qui n’ont pas été validés par les institutions.

Au cours des quatre dernières sessions de la Commission nationale d’évaluation des formations dispensées à l’étranger plus de 6000 équivalences académiques et professionnelles ont été accordées. Selon le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur, plusieurs réformes pour améliorer le traitement des dossiers ont été menées au sein du secrétariat technique de la commission.