Assemblée nationale : Madeleine Tchuinté s’en prend à la Bas
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Le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation a saisi l’occasion de sa présence à l’hémicycle, pour dénoncer les actes posés par certains Camerounais vivant en Suisse.

L’hémicycle du palais de verre de Ngoa-Ekellé s’est mué en un prétoire où le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation (Minresi), Madeleine Tchuinté, a tenu à exprimer sa gêne, à l’endroit d’une fraction de Camerounais vivant en Suisse, qui se fait appeler «Brigade anti-sardinards » (Bas). « Avant donc d’entrer dans le vif du sujet, je tiens à joindre ma voix à celle de tous nos compatriotes républicains et de bonne volonté, pour condamner avec la plus grande fermeté, les actes barbares, moyenâgeux et honteux perpétrés à Genève le 25 juin dernier, par un groupuscule d’individus antipatriotiques et irresponsables, dont l’outrecuidance a été de troubler le séjour genevois du couple présidentiel, de ternir l’image de [notre] pays et de commettre un blasphème à l’égard de l’institution présidentielle », a-t-elle déclaré.

Lorsque le Minresi fait cette déclamation avec un ton colérique, elle est interrompue par une salve d’applaudissements. Le 28 juin dernier, Madeleine Tchuinté se rend à l’Assemblée nationale pour défendre le projet de loi portant cadre général de sûreté radiologique et nucléaire, de sécurité nucléaire de responsabilité civile, et de l’application des garanties. Ce n’est qu’après avoir témoigné son indignation pendant 01 min 45 secondes, qu’elle va daigner répondre aux questions des députés, dans le cadre des discussions générales, préalables à l’adoption du projet de loi inscrit à l’ordre du jour. Le portail des camerounais de Belgique. Ainsi, l’honorable Fostine Chebou Kamdem, s’interroge sur les mesures prises par le gouvernement, en vue d’assurer la protection des travailleurs exposés aux ondes radioactifs. « Le gouvernement a pris toutes les précautions. Tous ceux qui travaillent au Cameroun sous rayonnements ionisants, portent des dosimètres que nous avons commandés. Cette année, nous avons 600 travailleurs qui utilisent le dosimètre dans [notre] pays », va indiquer le Minresi.

A la question de savoir pourquoi l’Etat du Cameroun ne dispose pas de l’arme nucléaire, Madeleine Tchuinté fait savoir que « nous, les Africains, ne sommes pas encore en mesure de fabriquer [notre] bombe atomique. Nous avons au moins, six compatriotes qui travaillent à des niveaux élevés à l’Aiea (Agence internationale de l’énergie atomique, Ndlr). Sur le plan de la science, nous avons la compétence. Mais, nous savons que l’arme nucléaire est une arme destructrice… », va-t-elle répondre. Les discussions générales ont précédé la séance des questions orales, avec pour unique invité du jour, Jean De Dieu Momo.

Le ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre de la Justice et garde des Sceaux (Mindel/ Minjustice), a effectué son baptême du feu, en adressant la question des peines alternatives en milieu carcéral. «Je dois dire qu’au lendemain de la promulgation de la loi du nouveau code, le ministre d’Etat, ministre de la Justice garde des Sceaux, a prescrit aux procureurs généraux des 10 régions de [notre] pays, de lui faire des propositions sur le pécule qui pourrait constituer les travaux d’intérêt général. Le ministre de la Justice a reçu les réponses attendues, et travaille actuellement sur l’avantprojet de loi fixant ces peines alternatives. Vous ne serez donc pas surpris de voir le gouvernement déposer, très prochainement, le projet de loi sur la table du Parlement», affirme-t-il, en réponse à la préoccupation du député Matsang Seyi Mama.

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