Crise anglophone : Le Mrc se méfie de l’offre de dialogue du pouvoir
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Le parti de Maurice Kamto et ses alliés disent redouter la roublardise du gouvernement, qui n’a pas daigné informer l’opinion publique sur la médiation proposée par la Suisse.

Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) et ses alliés, disent être méfiants de l’approche adoptée par le gouvernement suisse, qui s’est porté garant pour jouer le rôle de médiateur dans le cadre de lacrise qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le portail des camerounais de Belgique. « En attendant que le gouvernement camerounais décide d’informer par lui-même l’opinion nationale qui, de manière scandaleuse et, sous toutes réserves, n’est informé que par un simple communiqué d’un gouvernement étranger sur un sujet aussi important, le Mrc et ses alliés craignent que l’on ait abordé cette question cruciale du dialogue inclusif avec l’esprit de roublardise politique habituelle du régime Rdpc (Rassemblement démocratique du peuple camerounais, Ndlr)… », lit-on dans un document intitulé :

« Déclaration des alliés sur le dialogue inclusif au Cameroun ». Dans ledit document, daté du 28 juin dernier, l’auteur, Me Emmanuel Simh, 3evice-président du Mrc, reste songeur. « En effet, les interlocuteurs anglophones avec lesquels le gouvernement suisse dit être en train de discuter sont-ils suffisamment représentatifs pour engager tous les différents groupes armés sur le terrain et les populations anglophones ? Que devient l’initiative de la All Anglophone’s Conference ? », s’interroge-t-il. Le Mrc et ses alliés se disent choqués et « regrettent profondément l’absence totale de transparence dans cette opération ». Par ailleurs, le Mrc et ses alliés s’indignent de ce que la crise post-électorale ne soit pas intégrée au menu des « échanges allégués ».

Dès lors, ces acteurs politiques proposent un ensemble de mesures à savoir : « la libération immédiate et sans condition de tous les prisonniers politiques arrêtés dans le cadre de la crise au No/So et des marches blanches et pacifiques ; l’organisation d’un dialogue national transparent, inclusif et consensuel ; la refonte consensuelle du système électoral avant toute nouvelle élection ; le respect des droits fondamentaux des citoyens pour les manifestations et réunions publiques ; la tenue de nouvelles élections dans l’ordre chronologique suivant : municipales, législatives et enfin, régionales ».

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