Mouvement d’humeur à la Bicec : Comment le doigté de Jean-Baptiste Bokam le Pca a désamorcé la bombe
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Le mouvement de grève signalé lundi dernier au Cameroun par les employés des 37 agences de la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (Bicec), a trouvé solution, grâce à la stature et à la crédibilité de Jean-Baptiste Bokam, président du conseil d’administration (Pca) de la filiale camerounaise du groupe français, Banque populaire caisse d’épargne (Bpce).

L’ancien ministre des Travaux publics, et ex-secrétaire d’Etat à la Défense chargé de la Gendarmerie, a obtenu l’équivalent d’un mois et demi de salaire comme primes de bonne séparation, relativement à la cession de la Bicec, au marocain Banque centrale populaire (Bcp) ; et ce, contrairement au seul mois de salaire qu’a toujours proposé Alain Ripert, le directeur général (Dg) français de la Bicec, au personnel. Un personnel qui a toujours revendiqué trois mois de salaire de primes de bonne séparation.

Le lundi 10 juin 2019, le personnel de la Bicec, a observé un mouvement de grève. Ce dernier, avait pour mobile, la revendication de primes de bonne séparation, suite à la cession de la majorité des actifs de la Bicec, au marocain Banque centrale populaire (Bcp). En effet, la Bicec dont l’Etat du Cameroun est actionnaire à hauteur de 17,5%, a été cédé au Maroc, via Bcp. De ce fait, et ce depuis un an, le personnel exigeait du top management français de la Bicec, une prime de bonne séparation, équivalant à trois mois de salaires.

Un discours qui n’a jamais trouvé écho favorable chez Alain Ripert le Dg français de la Bicec. Celui-ci était en congé en France au moment du mouvement d’humeur de lundi dernier, il n’avait jusqu’ici, consenti, à ne verser que l’équivalent d’un mois de salaire, comme primes de bonne séparation, relativement à la cession de la Bicec au marocain Bcp. Bien plus, Camer.be apprend que le personnel, ne devait rentrer en possession de ces primes, qu’au bout d’un an. Quoi que n’ayant pas obtenu les trois mois revendiqués par le personnel, Jean-Baptiste Bokam le Pca de la Bicec a par sa grande expérience de haut commis de l’Etat, arraché l’équivalent de 50% du salaire en plus. Ce qui au final, hisse les primes de bonne séparation du personnel de la Bicec, à un mois et demi de salaire. La moitié de ce que revendiquait le personnel. Bien plus, le Pca a obtenu que ces primes soient payées dans un délai de six mois, et non plus d’un an, tel que préconisé par le top management français de la Bicec.

Monsieur Bokam qui revenait pourtant dimanche d’une mission auprès du conseil d’administration de Bcpe à Paris, a dû rallier Douala lundi dans l’après-midi, afin de désamorcer la bombe. L’on apprend alors que c’est le sens aigu du dialogue de Jean-Baptiste Bokam, lequel a expliqué aux délégués du personnel que « la Bicec est un patrimoine national qu’ils se doivent de préserver » en dépit des frustrations, qui, a alors contribué à la reprise du travail, et à ce happy end.

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