Port de Douala : On prévient la congestion
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C’est une  «  situation  inhabituelle  »,  explique  un membre de la communauté portuaire  de  Douala.  De fait,  depuis  « bientôt  trois mois  », admet une source officielle au Port autonome de Douala (Pad), les opérations sont moins fluides.

Un transitaire  joint  au  téléphone  par  CT confirme cet état de fait, et pointe du  doigt  de  nouvelles  procédures d’embarquement à l’export. L’opérateur  économique  craint  un  sérieux engorgement portuaire si rien n’est fait.  Surtout  que,  d’après  d’autres informations obtenues par votre journal, cette baisse  de  fluidité  se fait notamment ressentir au niveau des deux principaux terminaux, « bois » et « conteneurs », par lesquels transite plus de la moitié du trafic portuaire.

Le port de Douala n’est certes pas retombé dans la saturation enregistrée entre 2013 et 2015, mais déjà, la situation préoccupe. Elle a, relève notre  source  du  Pad,  «  un  impact négatif, notamment sur la cadence de manutention à l’export des principaux produits de rente du Cameroun que sont le café, le cacao et le bois. »

Une  question s’impose  :  d’où  vient le problème ? Pour le savoir, les principaux acteurs de la place portuaire, plus  précisément  ceux  impliqués dans  les  procédures  d’exportation, se sont réunis il y a peu autour du Dg du Pad. Des informations ayant filtré de la rencontre indiquent que, outre les  sources  du  problème, les participants  ont  planché  sur  ses conséquences  et  des  solutions  à court, moyen et long termes.

Comme causes donc, on relève, entre autres : les problèmes liés à la mise en  œuvre  de  la  procédure  dite  du tout-scanning des conteneurs à l’export ; les difficultés d’interconnexion entre le système informatique de la douane et celui de la Sgs ; le difficile couplage  des  images  de  scanning aux déclarations en douane ; les difficultés  dans  l’obtention  du  Bon  à embarquer (Bae) douane, du fait notamment du dysfonctionnement de la dématérialisation des procédures ;  l’instauration,  par  Dit,  de  quotas d’entrée  des  conteneurs  à  l’export pour réguler les stocks ; les insuffisances  opérationnelles  constatées des  équipements  bord  de  certains navires grumiers…

Autant  de  constats  qui  appelaient des réponses, en urgence. D’où les engagements pris par les opérateurs portuaires concernés – dans le prolongement  des  actions  palliatives préconisées  en  décembre  2017  – pour  un  retour  durable  aux  fondamentaux de performance opérationnelle du port. Selon leurs domaines de  compétences  respectifs,  vont donc  monter  au  créneau le  Pad,  la douane, la Sgs, Dit, le Parc à bois et la police phytosanitaire du port (Minader).

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