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© Quotidien Le Messager : MS
- 10 Jan 2018 13:27:07
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Cameroun, BAMENDA: Les « villes mortes » perdurent :: CAMEROON
Malgré l’arrestation des leaders, seuls quelques taxis et mototaxis dans les rues. On se serait attendu qu’avec la mise aux arrêts au Nigéria vendredi dernier 5 janvier 2018 de Julius Ayuk Tabe, leader du mouvement séparatiste et ses lieutenants dont Wilfred Tassang, Nfor Ngala Nfor, que les populations de la région du Nord-Ouest et singulièrement celles de Bamenda en tirent les leçons et vaquent dès hier lundi 8 janvier à leurs occupations.
Que nenni ! Elles ont une fois de plus respecté le mot d’ordre de désobéissance civile « villes mortes » lancé par les leaders du mouvement sécessionniste. En effet, les surfaces commerciales, les boutiques et autres échoppes de la cité capitale du Nord Ouest (à l’exception de Up Station) sont restées fermées hier.
Un tour au marché central, le marché des vivres, celui de Nkwen et de mile 4 Park ainsi que Ntarinkon Park, le constat est le même : le portail est ouvert malheureusement les commerçants et les acheteurs brillent par leur absence.
Les boutiques étant hermétiquement fermées. Il en est de même des boutiques des autres artères de la ville.
A l’Avenue commerciale, seules les institutions bancaires ont ouvertes. Sa clientèle se compte au bout des doigts, contrairement aux jours ordinaires. En fait, les leaders du mouvement avaient à travers les réseaux sociaux et depuis plus d’une semaine exigé de la population des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, d’observer à partir du 8 janvier, l’arrêt de leurs activités (Villes mortes) pour une durée de trois jours (de lundi à mercredi), chaque semaine jusqu’à nouvel avis, en guise de soutien aux populations de la Manyu, devenues des refugiés à l’Etat de Cross River au Nigéria voisin.
Approchées, les quelques personnes rencontrées dans les rues de la cité capitale du Nord-Ouest rechignent à se prononcer sur l’arrestation des leaders du mouvement.
Chacun y va de la prudence mieux de la retenue. Impossible de leur arracher le moindre mot. « On vous a envoyé ? » lance de manière laconique l’une d’elle, approchée par Le Messager.
Toutefois, au sein des forces de défense et de sécurité, ces arrestations des leaders du mouvement est un satisfecit. Toutefois, la vigilance doit être de mise, ce d’autant plus que les renseignements prévisionnels faisaient état d’une éventuelle attaque armée de la ville de Bamenda par les assaillants à partir de la nuit de la Saint-sylvestre. La population va-t-elle continuer à observer ces trois jours de débrayage ? Wait and see.
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