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© Camer.be : NSANGOU Mama
- 03 Oct 2016 08:53:12
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Cameroun,Education/Koung-Khi : La dure réalité des souffrances de la communauté éducative :: CAMEROON
Ces souffrances ont été une fois de plus dévoilées au grand jour la semaine dernière, à l’occasion de la tournée du sénateur Paul Tchatchouang qui a fait le tour de quelques uns des établissements scolaires du département du Koung-khi
Bientôt un mois de classe déjà pour l’année scolaire 2016-2017. Depuis en effet le 05 Septembre dernier, les écoliers camerounais ont retrouvé les chemins de l’école. Dans certains établissements scolaires, l’heure est à l’évaluation pour le compte de la première séquence. Une séquence qui devra jouer pleinement pour le premier trimestre. Si dans les grandes métropoles tout semble évoluer pour le mieux à quelques exceptions près, ce n’est pas toujours malheureusement le cas dans l’arrière-pays. Dans les zones périphériques, le constat est sans équivoque. L’Etat semble avoir démissionné complètement de ses responsabilités régaliennes, celles d’assurer la formation et l’épanouissement de sa jeunesse. Parents, élèves et enseignants, sont abandonnés à leurs propres sorts. Entre manque d’infrastructures, manque d’équipements et parfois l’inexistence du personnel enseignant qualifié, la situation est bien préoccupante. Dans le département du Koung-khi, l’on dit ne plus compter que sur l’élite, puisque dit-on, des multiples doléances formulées à l’endroit des autorités sont restées lettres mortes. « Depuis plus de huit ans que cet établissement a été créé, il n’a jamais eu d’enseignants dans les disciplines de français et d’anglais. On est obligé de faire recours aux enseignants vacataires, bien que leur niveau soit douteux, on n’a pas le choix », déclare martin songmy, directeur du CES de bangang fondji pour déplorer la situation
Le Geste qui sauve !
Fidèle dans sa logique de soutien à l’éducation de la jeunesse, le Vice-président du Sénat, S.m Paul Tchatchouang a effectué une descente sur le terrain la semaine dernière, à l’effet d’apporter un appui subséquent à certains des établissements de son département. De l’école publique de Famla I à l’école publique de Mtieki, en passant par l’école Maternelle de Moutcha et le CES de Bangang-Fondji, c’était une liesse populaire pour accueillir l’hôte de marque. Dans son périple, le sénateur était porteur des messages d’encouragement à la communauté éducative qui ne devrait baisser les bras peu importe les difficultés. Il remettra alors à tous ces établissements visités des équipements scolaires, notamment, des mobiliers pour enseignants et les matériels didactiques à l’école publique de Famla I ; le mobilier directeur, matériels didactiques, ordinateur et imprimante au CES de Bangang-Fondji ; des mobiliers écoliers et matériels didactiques à l’école maternelle de Moutcha ; des mobiliers écoliers et ordinateurs à l’école publique de Tesse et enfin, des ordinateurs complets et imprimantes à l’école publique de Mtieki. Un geste qui n’est pas passé inaperçu. La joie des bénéficiaires en a été une parfaite illustration. Signalons que cette intervention intervient peu après celle dédiée aux écoles privées, deux jours après la rentrée scolaire
Hon. Paul Tchatchouang ; Vice-président du Sénat: « Mon rêve c’est que les enfants soient bien formés pour la relève »
Vous savez le secteur éducatif camerounais souffre. Il souffre du manque de matériel didactique, manque de structure d’accueil pour la majorité de nos écoles, et pour le cas des établissements visités aujourd’hui, vous avez constaté que Famla I n’a pas de salles de classe. c’est une partie du foyer qui a été transformé en salle de classe, pour six salles de classe vous comprenez dans quelle condition se trouvent les enfants, et à Bangang-Fondji nous avons vécu la même chose, un cycle complet avec deux sixièmes, deux cinquièmes, deux quatrièmes et deux troisièmes qui a quatre salles de classe, sans oublier qu’il y a les cours d’Allemand et d’Espagnol qui devraient y être dispensés. Vous comprenez qu’il va de soi que je ne pourrai pas leur apporter les infrastructures, que j’apporte au moins les matériels didactiques, c’est la raison d’être de cette tournée, contribuer à ma manière, à l’éducation dans mon département, le Koung-Khi. L’école m’a beaucoup aidé dans le positionnement que j’ai aujourd’hui, mon rêve c’est que d’autres enfants soient bien formés pour être là où nous sommes, et c’est la raison pour laquelle, enseignant de mon état, je contribue beaucoup pour le domaine éducatif. C’est vrai que les autres secteurs ne sont pas ignorés, notamment les églises qui sont les acteurs de la socialisation. Certains me font les reproches d’être toujours auprès des hommes d’églises, mais je me dis, en tant que chef traditionnel, l’église m’aide dans la gestion de la communauté
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