

-
© Source : Ouest-france.fr
- 01 Sep 2016 11:58:09
- |
- 5918
- |
GABON :: Nouveaux heurts entre police et manifestants à Libreville
De fortes explosions et des coups de feu ont retenti jeudi dans le quartier de Nkembo à Libreville, la capitale du Gabon, lors de heurts entre les forces de sécurité et des manifestants protestant contre la réélection du président Ali Bongo, qu'ils jugent irrégulière, rapportent des témoins.
Des premiers heurts ont éclaté mercredi à Libreville, où des manifestants ont mis le feu à une partie de l'Assemblée nationale, après l'annonce de la réélection d'Ali Bongo.
L'opposant Jean Ping, qui revendique sa victoire à l'élection présidentielle de samedi dernier, a déclaré jeudi matin que les forces de sécurité et la garde républicaine avaient pris d'assaut son QG de campagne au cours de la nuit, faisant deux morts et plusieurs blessés.
Résultats bureau par bureau
La France a demandé jeudi que les résultats de l'élection présidentielle gabonaise, contestés dans le pays, soient publiés bureau par bureau, reconnaissant qu'un « doute » s'était installé.
Dans une déclaration à Paris, le ministre des Affaires étrangères français a demandé l'arrêt des violences, qui auraient fait des morts.
« Les résultats de ce vote doivent être parfaitement clairs et transparents », a déclaré Jean-Marc Ayrault, qui a demandé que « les résultats des élections soient donnés bureau par bureau ».
« Un doute s'est installé », a-t-il reconnu devant la presse. « Si des recours doivent être faits, ils doivent se faire par la voie juridictionnelle. »
Ping conteste les résultats
« Nous appelons à l'arrêt des violences, quelles qu'elles soient », a-t-il également déclaré.
Le principal rival du président sortant Ali Bongo, Jean Ping, conteste la victoire de son adversaire, au pouvoir depuis 2009 après avoir pris la succession de son père Omar Bongo.
Il souhaite également un nouveau décompte supervisé par la communauté internationale avec des résultats publiés bureau par bureau.
« Nous demandons l'intervention de toute la communauté internationale, de l'Union européenne, des États-Unis mais plus particulièrement de la France en raison des liens qui existent avec le pays », a déclaré Jean Ping à RMC. « Autrement, cela ressemblerait à une non-assistance à peuple en danger »
Lire aussi dans la rubrique POLITIQUE
Les + récents
Mort Troublante d’Ulrich Nogue à Berlin : La Communauté Camerounaise Exige Justice
Opposition Camerounaise Unie : Tomaïno Ndam Njoya Pilote la Quête d'un Candidat Consensuel
Brice Oligui Nguema Lance l'Union Démocratique des Bâtisseurs : Rupture avec l'Hégémonie PDG
Simon Pierre Bimaï, Maire de Ngambe, condamné pour abus de confiance par le Tribunal d’Edéa
Louis Yinda, ancien DG de la Sosucam et Archiduc de Ngompem, décède à 85 ans
POLITIQUE :: les + lus


Christian Bongo Ondimba : "Il faut procéder au recomptage des voix !"
- 08 September 2016
- /
- 41629

Jean Ping, «Je ne considère pas Ali Bongo comme un beau-frère»
- 15 January 2015
- /
- 32906

MANIFESTATION des GABONAIS : INTERVENTION DE Mr MOUKAGNI IWANGOU
- 16 October 2016
- /
- 29481
LE DéBAT




Afrique : Quel droit à l'image pour les défunts au Cameroun ?
- 17 December 2017
- /
- 200893

Vidéo de la semaine
évènement
