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© Correspondance : NZETE Emmanuel
- 27 Feb 2016 12:52:36
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CAMEROUN :: COMMUNICATION PUBLIQUE DE L’EXERCICE 2015:Salle des actes de la Communauté Urbaine de Bafoussam le mercredi 17 février 2016 :: CAMEROON
PROPOS INTRODUCTIF DE MONSIEUR NZETE EMMANUEL, DELEGUE DU GOUVERNEMENT AUPRES DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE BAFOUSSAM. Honorables Chefs des communautés camerounaises installées à Bafoussam ; Distingués chefs de quartiers, par ailleurs présidents des comités d’hygiène;
Mesdames et Messieurs les journalistes, orfèvres de la plume, spécialistes des caméras et des microphones ;
Mesdames et Messieurs les responsables des associations des commerçants et de l’ATUM ;
Honorables invités, Mesdames et Messieurs ;
Qu’il me soit permis avant toute chose, de souhaiter à chacun d’entre vous une très chaleureuse bienvenue dans cette salle des Actes à l’occasion de cette traditionnelle rencontre que nous organisons en début de chaque année pour vous renseigner et de façon plausible sur les principaux sujets qui ont meublé l’actualité de la municipalité pendant l’année écoulée. Mais je dois tout de suite vous avouer que mieux que les années précédentes, c’est avec un sentiment de très grande joie que nous faisons cette communication publique car comme vous devez l’avoir vous-même constaté, 2015 a été pour la Communauté Urbaine de Bafoussam une année de grand succès, j’allais dire une année de gloire, au regard de la pléthore de bonnes nouvelles qui ont été les nôtres : de la nomination d’un de nos grands conseillers à la visite de son excellence madame l’Ambassadrice de France au Cameroun relativement au projet C2D, en passant par la montée du Racing de Bafoussam en Elite one et le choix de notre ville pour accueillir une poule de la CAN 2019, l’année 2015 ne nous a apporté que joie et bonheur. Dans la première partie de ce propos liminaire, nous vous parlerons de fond en comble de tous ces bons points que nous avons engrangés en 2015, non sans vous entretenir sur les actions que nous avons continué de mener dans les marchés communautaires et dans le domaine de l’hygiène et de la salubrité publique avec à la clé notre cinquième sacre au peloton de tête des villes les plus belles et propres de la Région de l’Ouest. C’est donc avec beaucoup de plaisir que nous nous exprimerons sur tous ces sujets et bien d’autres. Relevons également que dans la seconde moitié de cet exposé, nous vous présenterons quelques activités saillantes de notre plan de campagne pour l’exercice 2016 en cours. C’est l’occasion pour moi de vous convier à beaucoup de discipline et de demander toute votre attention afin de bien nous comprendre pour que le moment venu la phase des échanges à laquelle j’attache le plus grand prix soit des plus pertinentes. Parce que je dirige la Communauté Urbaine de Bafoussam avec fierté et bonheur en travaillant avec méthode et efficacité.
Ouvrons donc le bal de notre heureuse actualité de l’année 2015 et commençons par la fin avec la nomination de notre grand conseiller au prestigieux poste de Secrétaire Général adjoint des Services du Premier Ministre.
PREMIERE PARTIE : LA NOMINATION DE MONSIEUR NGUIHE KANTE PASCAL, GRAND CONSEILLER A LA COMMUNAUTE URBAINE DE BAFOUSSAM.
On a coutume de dire et à raison que tout est bien qui finit bien. Une sagesse que j’ai envie de transposer au contexte de cette rencontre pour avouer sans ambages que l’année 2015 a été bonne à la Communauté Urbaine de Bafoussam puisqu’elle s’est terminée sur la meilleure de toutes les bonnes nouvelles de l’année. Celle annonçant la nomination du Professeur Nguihe Kante Pascal, Grand conseiller à la Communauté Urbaine de Bafoussam, élevé par le Chef de l’Etat aux prestigieuses fonctions de Ministre Secrétaire Général Adjoint des Services du Premier Ministre, Chef du Gouvernement. Une bonne et même très bonne nouvelle que nous avons reçue comme le cadeau de fin d’année du Président BIYA. Et comme je le martèle depuis lors, je suis profondément convaincu que le Chef de l’Etat, dans sa constante clairvoyance a su choisir parmi nous le meilleur d’entre-nous pour en faire Ministre ; le tout premier membre du Gouvernement originaire du Département de la Mifi depuis notre indépendance, notable siégeant à la cour des rois Bafoussam, né à Bamougoum, citoyen exemplaire de cette cité qu’il a lui-même baptisé ‘’ville arc-en-ciel’’. Dans le même ordre d’idée, nous n’oublions pas la promotion d’un autre grand conseiller au nom de TAFAM Roger, que nous félicitons très bien, qui a été élevé au grade de commandant des douanes. Nous voulons une fois encore réitérer nos sincères remerciements au Président BIYA pour cette autre marque d’attention à l’endroit de la Communauté Urbaine et de la ville de Bafoussam. Notre chère et belle ville sur laquelle le Chef de l’Etat a en plus porté son dévolu pour abriter une poule de la CAN 2019.
DEUXIEME PARTIE : LA CAN 2019 ET LA VILLE DE BAFOUSSAM
Comme je le disais plus haut, fidèle à son amour et sa loyauté envers notre ville, le Chef de l’Etat a bien voulu choisir Bafoussam pour compter parmi les rares villes camerounaises retenues pour abriter une poule de la CAN 2019. C’est à n’en point douter une précieuse opportunité à nous offerte pour booster le développement de nos infrastructures sanitaires, hôtelières, routières et surtout sportives avec la construction de nouveaux stades donc celui de Kouékong réalisé à 95% déjà, et, la réhabilitation de ceux existants, notamment le stade Omnisports de Tocket et le stade municipal de Bamendzi-Bafoussam , je n’oublie pas les stades situés dans les villes voisines. C’est vous dire combien la moisson sera abondante. Nous voulons une fois de plus féliciter très chaleureusement le Chef de l’Etat et son Gouvernement qui ont relevé le défi de faire admettre la candidature de notre pays pour accueillir ce grand rendez-vous au sommet du football africain avant de leur dire toute notre gratitude pour le choix porté sur notre cité. Nous ferons feu de tout bois pour relever le défi, j’allais dire pour mériter cette haute confiance placée en notre ville. Et pour rester sur les bonnes nouvelles sportives de l’année 2015, pourquoi ne pas évoquer la montée du TPO en élite one.
TROISIEME PARTIE :LA MONTEE DU TPO EN ELITE ONE
La montée du TPO en élite one après plusieurs années en division non contrôlée m’a personnellement comblé de joie. Vous vous souvenez en effet que lors de ma toute première prise de parole comme Délégué du Gouvernement, j’avais solennellement pris l’engagement de remettre le Racing en première division, là où je l’avais laissé en 1996 alors que j’étais le Maire de la défunte Commune Urbaine de Bafoussam. J’ai toujours pensé et je l’ai dit à plusieurs occasions, qu’une ville de Bafoussam sans le Racing en première division est une ville économiquement morte. Vous le savez mieux que moi, quand le Racing gagne, tous les débits de boisson se vident de leurs contenus ; les vendeuses de poisson à la braise font de bonnes affaires ; il en est de même pour les valentins et les valentines ainsi que ceux qui vendent les vivres. Les stations services brouillent de monde ; les hôtels font le plein de la clientèle, bref ça bouge de partout, les populations sont en liesse. C’est fort de cela que depuis 2009, la Communauté Urbaine de Bafoussam a investi plusieurs dizaines de millions de francs CFA dans le Racing. Un investissement qui aujourd’hui nous comble de joie puisque notre rêve s’est enfin réalisé ; nos populations vont à nouveau renouer avec les grands derbies tels Racing # Canon, Racing # Aigle, etc. Et nous n’allons pas baisser les bras. Nous allons continuer à soutenir notre équipe fanion. D’ailleurs j’annonce ici que le 04 mars prochain, nous organiserons sur l’esplanade de l’Hôtel de ville une grandiose cérémonie pour présenter à toutes les populations de la ville de Bafoussam le trophée conquis de haute lutte par leur équipe en même temps que nous célébrerons sa montée en élite one. Nous sommes tous conviés à cette grande rencontre au cours de laquelle nous mobiliserons suffisamment d’argent pour alléger les nombreuses charges financières de l’équipe. Toutefois, permettez qu’à toute fin utile, je rappelle que le Racing ne saurait être l’équipe d’un village, d’une institution, fut-elle la Communauté Urbaine de Bafoussam ou d’un individu. Le Racing est la propriété de toute la ville de Bafoussam et du Département de la Mifi. Retenons aussi que NZETE Emmanuel n’a pas l’intention et n’a même pas besoin de récupérer le Racing de Bafoussam ; ce serait pour en faire quoi ? L’appui que nous lui apportons rentre en droite ligne de nos missions régaliennes et rien de plus. Et à propos d’appuis, nous ne l’avons pas apporté seulement au mouvement sportif, mais aussi aux couches sociales défavorisées de notre ville.
QUATRIEME PARTIE : APPUIS AUX COUCHES SOCIALES DEFAVORISEES
Vous devez être nombreux dans cette salle à avoir assisté à toutes ces cérémonies que nous avons organisées en 2015, comme c’est d’ailleurs le cas tous les ans, pour traduire dans les faits notre solidarité à l’endroit de toutes les personnes socialement vulnérables de notre ville : les pensionnaires de la léproserie de Baleng que nous avons visité à deux reprises, d’abord pour leur remettre notre contribution au chantier de construction de leur foyer, et le 30 décembre dernier pour leur apporter des aides alimentaires pour célébrer avec eux les fêtes de noël et de nouvel an. Sur la même période, nous n’avons pas oublié les personnes vivant avec des handicaps divers : les sourds, les muets, les aveugles et les handicapés moteurs auxquels il faut ajouter les veuves et les orphelins que nous avons réunis dans la grande cour de la Communauté le mercredi 30 décembre 2015 pour leur distribuer très fièrement des aides alimentaires afin d’éloigner d’eux la solitude et le sentiment de rejet pour que les fêtes de fin d’année soit à eux aussi un moment de joie et de bonheur. Souvenez-vous que nul n’a le droit d’être heureux tout seul. Nous avons ainsi pu toucher plus de 2500 personnes vulnérables à qui nous avons avec amour redonné du sourire et de l’espoir en un avenir meilleur. Il ne serait pas superflu d’ajouter à cette liste toutes ces autres personnes indigentes et désœuvrées que nous avons reçues quotidiennement pendant l’année 2015 et à qui nous avons tout fait pour donner un petit quelque chose, parfois en puisant dans nos propres poches. Et je ne saurais sortir de ce sujet sans lever un pan de voile relativement à ce geste mineur qui avait failli nous distraire à la cérémonie de nouvel an avec les personnes vulnérables à laquelle je faisais tantôt allusion. Vous vous souvenez que ce jour-là, alors que je lisais bonnement mon beau discours, voulant me reculer pour bien me positionner devant le microphone, un clou enfoncé à moitié sur le podium a accroché le talon de ma chaussure et j’ai trébuché. Les défaitistes ont vite fait de crier victoire au point d’annoncer que j’étais victime d’un malaise. Même si j’étais mort, y a-t-il plus bonne mort, que de mourir en servant les veuves, les orphelins et les personnes vivant avec un handicap ? De toutes les façons, ceux qui crient victoire attendrons encore longtemps. J’ai par la suite repris l’équilibre tout seul et continué mon discours avec plus de verve. Dans tous les cas, cet incident n’a en rien entamé mon moral et je suis plus que par le passé déterminé à réduire l’indigence dans notre ville. A bien y regarder, venant de ces ennemis du progrès et amis de la médiocrité, une réaction contraire nous aurait surpris parce que nous réussissons partout où ils ont échoué. Tenez, lorsque nous venions en 2009, le compte administratif de la Communauté était de 350 millions en 2008 contre 650 millions que nous avions laissés en 1996. En fin 2009, moins d’une année après, nous l’avons porté à 989 millions et en 2015, le Compte Administratif de la Communauté Urbain de Bafoussam est à 1 milliard 750 millions de Francs CFA. Voila pourquoi, ceux dans les poches de qui allait la différence nous combattent dans tous les sens depuis 6 ans. Mais tenez vous tranquille car leurs attaques, loin de nous ébranler, cimentent davantage notre détermination à mieux faire notre travail. D’ailleurs, en 2015, nous avons poursuivi notre série de formation au profit des Transporteurs urbains par moto. Ils sont 400 autres actuellement en fin de formation et leur permis de conduire leur sera bientôt remis, probablement au cours de la fête marquant notre victoire sur l’insalubrité. Ils seront ainsi plus de 1500 jeunes que nous avons encadrés et à qui nous avons donné les rudiments nécessaires pour des comportements citoyens et responsables sur la route. Dans le registre de l’Etat civil, nous avons célébré 882 mariages et dressé 8162 actes de naissances dont 3946 de sexe masculin et 4216 de sexe féminin. Nos détracteurs n’en n’ont même pas réalisé le 1/10 pendant 13 ans de fonction. Nous reviendrons sur nos réalisations dans la suite de ce propos liminaire, le temps d’évoquer la visite que son excellence madame l’ambassadrice de France au Cameroun a effectuée dans notre ville en 2015.
CINQUIEME PARTIE :LA VISITE DE SON EXCELLENCE MADAME CHRISTINE ROBICHON DANS NOTRE VILLE
Je vous l’annonçais déjà dans mon introduction, l’une des bonnes nouvelles de l’année 2015 a été sans conteste la visite de son Excellence madame Christine ROBICHON dans notre ville. L’ambassadrice de France au Cameroun qui toute une journée durant a parcouru patiemment toute la ville pour toucher du doigt tous les projets financés à Bafoussam par son pays à travers le C2D. Des marchés communaux à la voierie urbaine en passant par les espaces de loisirs et le chantier de l’immeuble siège de la cellule locale de suivi, elle avait pris tout son temps pour interroger, constater, suggérer avant de rassurer les uns et les autres de ce que le C2D à Bafoussam a cessé d’être un simple rêve pour devenir une réalité concrète et palpable . Cela est d’autant plus vrai que comme vous devez l’avoir constaté, l’immeuble R+2 devant abriter la cellule locale de suivi logé à l’intérieur même de cette Communauté est réalisée à plus de 50%, tout le mobilier et les matériels de bureau sont déjà achetés, la voiture de fonction travaille depuis plusieurs mois, les deux motos destinées à la distribution du courrier sont déjà là. A l’heure où je vous parle, les études pour de nombreux projets sont déjà bouclées, les appels d’offres pour certains travaux sont même déjà lancés. C’est dire que le train du C2D à Bafoussam est bel et bien sur les rails. Comme je l’ai dit en d’autres circonstances, ce sont environs 47 milliards de francs CFA qui seront ainsi investis dans notre ville ; une abondante manne financière qui va complètement révolutionner notre cadre et nos conditions de vie. Nous voulons profiter de cette occasion pour remercier à nouveau la France à travers le Président de la République et Chef de l'État pour cette énième marque d'attention et dire toute notre profonde gratitude au Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain, monsieur Jean Claude BWENTCHOU, pour le rôle central qu’il joue avec doigté dans la mise en œuvre de cet important projet. Lorsque nos détracteurs entendent parler de cette forte somme d’argent, ils veulent m’abattre afin de la gérer et prendre 10%. Je voudrais leur dire que n’importe qui ne gère pas l’argent français qui est minutieusement contrôlé par les contribuables français. Quant à nous, nous sommes à la Communauté Urbaine de Bafoussam pour servir et non pour se servir. Je ne suis pas monsieur 10% comme les autres parce que Dieu m’a mis à l’abri des besoins.
Pour revenir à ces bonnes nouvelles qui pleuvent de partout, il est bon de relever qu’elles ne nous ont pas éloignées de nos devoirs régaliens, notamment la guerre sans merci que nous livrons depuis 2009 contre l’insalubrité publique.
SIXIEME PARTIE : LA LUTTE CONTRE L’INSALUBRITE, LE CONCOURS REGIONAL D’HYGIENE ET DE SALUBRITE PUBLIQUE
De la ville la plus sale de toute la région de l’Ouest à notre arrivée en 2009, Bafoussam sous notre impulsion est montée en puissance dans le domaine de la salubrité publique, tant et si bien que depuis 2011, elle est confortablement installée dans le très convoité fauteuil de leader une place de choix que nous avons défendu bec et ongle en 2015 et avons brisé le signe indien en arrachant haut la main « le balai d’or » une distinction honorifique particulièrement significative qui vient non seulement récompenser notre quintuple sacre, mais aussi consacrer notre suprématie dans le domaine sur toutes les autres villes de l’Ouest. Nous avons terminé le tableau au niveau régional nous sommes admis en classe exceptionnelle. Vous vous souvenez sans doute que lors de la cérémonie organisée dans les services de Monsieur le Gouverneur de la Région de l’Ouest à l’effet de récompenser les plus méritants, un groupe de voyous payé par nos détracteurs clamait haut et fort que nous sommes sales, que nous ne sommes pas champions. Cette attitude que j’ai souvent qualifiée de pauvreté mentale n’est–elle pas plus dangereuse que la pauvreté matérielle ? n’ont-ils pas compris que leur époque est dépassée ? Ont dit de ce genre de personnes qu’ils sont épris de rétropédalage civilisationnel. Et comme contre leurs désirs le verdict n’a pas changé en leur faveur, ces critiqueurs infatigables ont changé de chanson. Maintenant ils disent qu'il y a trop de trous sur nos routes et ils le disent comme si c'était la faute du Délégué du Gouvernement ; comme si je me battais bec et ongles pour que nos routes ne soient jamais bonnes. Je voudrais sur cette importante question, dire que le problème des routes préoccupe au plus haut degré la Communauté Urbaine de Bafoussam. Mais il est bon de connaître que dans le domaine de la voirie, la volonté seule ne suffit pas. Entretenir ou bitumer une route demande des moyens financiers colossaux, de l'argent que votre Communauté n'a pas. Le constat qu'il est bon de faire c'est que le problème des routes au Cameroun est un problème global. Visitez les grandes villes du Cameroun et particulièrement celles qui ont la même taille que la nôtre ; faites un tour sur nos principaux axes lourds, comptez le nombre de trous qu'on y trouve et revenez compter ceux de notre ville. Vous aurez le loisir de comprendre que le problème des routes au Cameroun est global, et que face à un problème global, il faut une solution globale. Ce que le Chef de l'État dans sa grande sagesse a vite compris en décidant de mobiliser une enveloppe lourde de mille milliards de nos francs pour la modernisation des villes camerounaises. Bafoussam qui a toujours occupé une place de choix dans les options du Chef de l'État aura sans doute sa part du gâteau. Et si nous y ajoutons les 47 milliards que le C2D a déjà commencés à investir dans notre ville ; et si nous y ajoutons les nombreux investissements qui seront faits dans notre ville en prélude à la CAN 2019, on peut conclure sans risque de se tromper que dans un avenir très proche, Bafoussam sera un véritable eldorado, un paradis terrestre, et le problème de l'enclavement des routes ne sera plus qu'un lointain souvenir. Pour revenir au concours d’hygiène et de salubrité publique, par notre admission au grade de hors échelle, nous allons désormais entrer en compétition avec les grandes villes du Cameroun de même taille que la nôtre. Et comme je l’avais dit avec les villes de l’Ouest, toutes ces villes-là nous trouverons sur leur chemin de travers, pas pour aller ensembles avec elles. Soulignons pour rester sur la question de l’hygiène que le marché A de Bafoussam a lui aussi continué de rempiler en 2015 et a arraché pour la troisième année consécutive la couronne régionale des marchés les mieux organisés de l’Ouest. Et parlant justement de marchés, notamment communaux, ils sont restés au centre de nos préoccupations pendant l’année 2015.
SEPTIEME PARTIE :NOS ACTIONS DANS LES MARCHES COMMUNAUX
J’ai souvent eu l’occasion de vous le dire, l’ensemble des marchés communaux constitue notre principale source de revenus. Nous y récoltons plus de 70% des ressources financières grâce auxquelles nous mettons en œuvre notre plan de campagne. C’est pourquoi en 2015, nous sommes restés très présents dans les marchés communaux. Au marché B, après nos multiples descentes pour davantage réconforter les commerçants victimes du dernier incendie, nous avons constamment tiré la sonnette d’alarme pour que les pouvoirs publics donnent un coup d’accélérateur au dossier de reconstruction de la partie incendiée de ce marché. Au marché Casablanca, nous avons accentué le peuplement du marché tant et si bien et qu’à ce jour, plus de la moitié des 2000 boutiques de ce marché est effectivement occupée. Nous y avons également lancé en partenariat avec les commerçants concernés, la construction d’un hangar moderne pour abriter les vendeurs des vêtements de seconde main. Au marché A, nous avons achevé la construction du bel immeuble qui force désormais l’admiration au bloc boucherie et lancé la construction à l’entrée Dubaï Center, d’un immeuble R+1, en partenariat avec le FEICOM, pour près de 350 millions de nos francs. Il n’est pas inopportun de faire observer que nous avons accordé une place de choix aux marchés communaux dans le projet C2D. C’est ainsi qu’au marché B, toute la partie incendiée sera entièrement reconstruite et selon les règles de l’art. Toutes les voies d’accès du marché Casablanca seront bitumées et le pont situé en contrebas sera construit. Au marché A, toute la façade principale sera relooké et toutes les routes formant sa ceinture seront-elles aussi bitumées avec d’importantes améliorations. Au regard de tout ce qui précède, on peut affirmer sans risque de se tromper que l’année 2015 a été dense et pleine de succès à la Communauté Urbaine de Bafoussam. Et nous n’allons pas dormir sur nos lauriers. Que non ! Je suggère d’ailleurs de faire connaissances avec quelques actions saillantes de notre plan de campagne 2016.
HUITIEME PARTIE : QUELQUES PROJECTIONS SUR L’ANNEE 2016
Je m’en voudrais de ne pas observer que selon toute vraisemblance, l’année 2016 sera autant sinon plus riche de bonnes nouvelles et de grandes réalisations que l’année écoulée. Et comment ne pas se le dire quand on sait que cette année s’est ouverte sur l’achat du premier engin de notre ère ! Une pelle chargeuse flambant neuf que nous avons acheté sur fonds propres pour près de 100 millions de francs CFA payés en espèces sonnantes et trébuchantes. Cet engin servira essentiellement à entretenir et reprofiler toutes les voies secondaires qui ne seront pas bitumées par le C2D ou la CAN. Je rappelle que la série va se poursuivre avec dans les prochains mois l’achat d’au moins un camion et d’une niveleuse afin que définitivement la circulabilité soit fluide partout à Bafoussam. Cela augure sans doute d’une année plutôt dense et heureuse, encore que toujours en ce début d’année, précisément le 27 du mois de janvier, nous avons remporté haut la main notre cinquième trophée dans le domaine de l’Hygiène et de la salubrité publique. Comme de tradition, nous allons célébrer cette grande victoire, nous allons danser le NGOUH. Une célébration qui cette année aura un cachet particulier en raison de notre admission au grade de hors échelle. Et pour manifester notre joie débordante dans les faits, nous annonçons que les propriétaires des motos actuellement en fourrière peuvent venir les retirer sans frais, sur simple présentation des pièces justificatives. A la même occasion, nous remettrons des permis de la catégorie A à au moins 400 transporteurs urbains par moto que nous avons formés l’an dernier et célèbrerons des mariages d’une cinquantaine de couples à leur profit. La fête aura probablement lieu en avril 2016.
En ce qui vous concerne hommes et femmes des médias, chefs de quartiers, chefs de communautés, transporteurs urbains par moto, commerçants ou tout simplement habitant de la ville de Bafoussam, je vous exhorte à prêter main forte à la Communauté Urbaine de Bafoussam pour qu’ensemble nous provoquions la reconversion des mentalités de nos populations. Vous savez en 2016, de nombreux chantiers s’ouvriront dans notre ville avec le C2D et les projets liés à la CAN 2019. Par conséquent, nous recevrons une foule immense de personnes, les employés, les ingénieurs, les touristes, les experts et j’en passe. Nous devons entretenir auprès des nôtres une communication visant à ressusciter et valoriser l’éducation civique et citoyenne en sorte qu’à Bafoussam, la politesse, la courtoisie, le respect de l’autre et du bien public soit la chose la mieux partagée
Nous devons tout mettre en œuvre pour que la cohabitation avec ce beau monde soit harmonieuse et pacifique.
NEUVIEME PARTIE : AU PLAN POLITIQUE
Au plan des succès politiques, retenez que c’est pendant que nous étions là que le Président BIYA a pour la première fois eu 67% aux élections présidentielles à Bafoussam contre pas plus de 41% aux échéances précédentes. Au niveau municipal, de 03 mairies toutes initialement aux mains de l’opposition, nous en contrôlons désormais 02 et voila pourquoi nous nous réjouissons d’avoir conduit Bafoussam avec maitrise vers un avenir porteur d’espoir et pouvons acclamer haut et fort « Tout est accompli », ceci au vu de ce que nous avons apporté à Bafoussam. Partant du forum sur l’urbanisation de la ville de Bafoussam qui a débouché sur l’admission de Bafoussam au C2D en passant par la nomination d’un ministre de la Mifi, la Montée du TPO en première division, l’obtention du plus haut score jamais réalisé aux élections présidentielles et municipales à Bafoussam, l’enlèvement cinq fois consécutives du trophée des villes plus belles et propres de toute la région de l’ouest couronnée par le balai d’or qui nous propulse au rang de hors échelle et la désignation de Bafoussam pour abriter une poule de la CAN 2019, nous ne s’avons plus ce que nous pouvons encore apporter à Bafoussam. Nous pouvons donc réitérer : « Tout est accompli ».
Nous n’avons pas atteins ces succès tout seul. Nous avons été accompagnés par des personnes qu’il convient de remercier grandement.
Je pense à la conception et la mise en œuvre de l’association des chefs de toutes les communautés camerounaises résidant à Bafoussam (ACHECOBAF), qui jouent un rôle d’éducateur et grâce à qui nos messages atteignent toutes les couches de la population, toutes appartenances ethniques confondues. Je pense aussi à la conception et la mise en œuvre l’Association des Transporteurs Urbaine par Moto (ATUM). Une association que nous encadrons depuis plusieurs années déjà afin de rendre le transport par moto plus sûr. Elle est constituée de braves jeunes qui exercent un métier noble, noble parce que ATUM transporte les malades à l’hôpital pour les faire soigner, elle transporte les infirmiers dans les différents centres de soins, elle transporte les élèves et étudiants dans les établissements de formation, elle transporte les enseignants au travail pour éduquer les enfants, elle transporte les commerçants aux marchés, elle transporte les ménagères au marché, bref elle accède aux endroits inaccessibles, elle aide aux funérailles, deuils, etc. C’est avec cette même ferveur et dans la noblesse que ATUM relaye nos messages jusqu’aux endroits les plus inaccessibles. Que toutes ces personnes trouvent en ceci, l’expression de notre profonde reconnaissance.
Distingués chefs de quartiers et de communautés ;
Mesdames et messieurs les journalistes ;
Voilà de façon ramassée ce que nous pouvions vous dire sur les principales activités que nous avons menées en 2015 et sur nos projections pour l’année en cours. Mais il serait ingrat de ma part de clore ce mot introductif sans réitérer une fois encore ma profonde gratitude et dire toute ma reconnaissance à son Excellence Paul Biya, Chef d’ Etat, Président de la République et Président national du RDPC, lui qui il y a quelques jours seulement m’a renouvelé sa haute confiance en m’élevant au prestigieux poste de premier vice-président de la Délégation permanente régionale du Comité Central du RDPC dans la région de l’Ouest. Je voudrais lui dire combien j’ai été sensible à cette autre marque d’attention avant de le rassurer de ce que comme par le passé, je mettrai tout en œuvre pour qu’aux côtés du Sultan Roi des Bamoun, président de ladite délégation, nous travaillions pour un RDPC toujours plus fort, plus conquérant, et profondément encré dans la région de l’ouest. Et avant de clore définitivement ce propos liminaire, je voudrais demander toute notre attention pour suivre cette importante annonce que je vais vous rappeler : Ce samedi 20 février 2016 à la place des fêtes de Bafoussam dès 13 heures, son Excellence Monsieur le Président du Senat, le Secrétaire Général du Comité Central du RDPC, tous les membres du Gouvernement originaires de l’Ouest, tous les Directeurs généraux des sociétés d’Etat, toutes les élites, forces vives et l’ensemble des populations de l’Ouest se réuniront pour demander au Président Paul BIYA, notre champion d’être notre candidat à la prochaine élection présidentielle. Pour vous tous, cette annonce tient lieu d’invitation individuelle. Et nous devons y amener tous nos amis, nos collègues, nos familles pour ne pas rater le départ du train.
Sur ce, je vous remercie de votre aimable attention et vous convie maintenant à poser toutes les questions qui vous taraudent l’esprit. Les réponses sont au bout des lèvres.
Je vous remercie.
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