France - Paris : Une journée de colère contre Boko Haram á Paris
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France - Paris : Une journée de colère contre Boko Haram á Paris

A l´initiative du collectif de ressortissants du Nigeria, Niger, Tchad, Cameroun et d'autre pays africains soutenus par les humanistes et citoyens du monde contre le silence de l'Afrique et du reste du monde, une journée de colère contre Boko Haram sera organisée demain samedi 17 janvier 2015 á 13h au Trocadéro. Trop c´est trop, crient les organisateurs.

Stop Boko Haram  
"Comment peut-on rester indifférent quand des innocents se font massacrés sous nos yeux:2000 morts en moins d’une semaine et plus de 200 filles kidnappées dont on ne sait pas où elles se trouvent jusqu’au jour d’aujourd’hui"? Peut-on lire sur la page facebook de ce collectif qui invite tous les africains, amis de l´Afrique et tous ceux qui son épris de paix et de liberté á venir massivement demain samedi 17 janvier 2015 à 13h crier leur rage face au silence du monde au sujet de la guerre que la secte Boko Haram livre intensément contre le Nigeria, le Cameroun.

Ce cri de rage est bien perceptible dans le communiqué de presse n°001/PDTF/01/2015 du 15 janvier dernier signé des Patriotes de la Diaspora Tchadienne qui s´indigne de "la barbarie ignoble, du silence de l’Afrique et de la communauté internationale". Il interpelle les défenseurs des droits de l’Homme, les forces vives et l’opinion publique et se demandent ce que sont devenus "les grands principes de la charte des nations-unies et du poids moral de son secrétaire général". Même les médias que nous sommes ne sont pas épargnés. " On dirait qu’ils se réjouissent de ce spectacle de l’horreur" conclut-il comme par dépit.

Le collectif "Stop Boko Haram" prévient que "ne pas agir, c'est cautionner la barbarie" car même s´il n´espère pas réunir autant de monde comme lors de la marche de Paris du 11 janvier 2015 á l´occasion du double attentat perpétré á Paris par les frères Kouachi et Ahmed Coulibally quelques jours auparavant, il s´attend néanmoins á une présence très massive des nombreux africains vivant en France et dans les pays comme la Belgique, l´Italie, l´espagne, l´Allemagne.

"Je suis Charly, mais n´oublions pas Boko Haram"

Dans le même élan de mobilisation de l´opinion internationale, il ya aussi l´action du célèbre journaliste d´origine camerounaise, selon une certaine presse.  Avec son appel " Je suis Charly, mais n´oublions pas Boko Haram", le grand reporter á RFI ne voudrait pas que la guerre que livre la secte Boko Haram soit oubliée et que quelque chose devrait être fait pour y mettre fin.

« Rendez-nous nos filles » oublié ?

Il convient de rappeler que ce ne sera pas la première fois que le monde se mobilise contre les actes inhumains perpétrés par la secte Boko Haram. En effet, l´enlèvement en mi-avril 2014 au Nigeria de 200 jeunes filles avait déclenché partout dans le monde des marches de protestation impliquant les plus hautes personnalités de ce monde. Le slogan « ramenez-nous nos filles »  traduit  en toutes les langues faisait la Une des journaux, des réseaux sociaux. Des pancartes inondaient les marches aussi. Sauf que 9 mois après leur enlèvement, les filles ne sont toujours pas libérées.

Au regard de la vague d´arrestation des djihadistes  dans les principales villes européennes  á Paris la semaine dernière,  á Bruxelles hier soir et á Berlin ce matin, l´Europe est véritablement en guerre contre le terrorisme et la secte Boko Haram , quoique sévissant en Afrique ,est un groupe terroriste. Et si l´Europe veut énergiquement combattre le terrorisme sur son sol, elle doit aussi le combattre sans complaisance aucune en Afrique car la sécurité de l´un dépend aussi de celle de l´autre et vice-versa.

 

© camer.be : Issa-Behalal

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