Tout a commencé dans l'incertitude et s'est terminé dans l'histoire. L'équipe nationale du Togo s'est lancée dans la Coupe d'Afrique des nations 2013 sans grande fanfare, mais avec une immense détermination. Après avoir manqué les deux dernières éditions en raison d'une tragédie et d'une suspension, les Éperviers avaient tout à prouver. Et ils l'ont fait, étape par étape, match après match. Retour sur cette campagne inoubliable.

Un retour marqué par le courage

Après l'embuscade traumatisante de 2010 et deux ans d'absence, le retour du Togo à la CAN était plus qu'une simple actualité sportive, c'était une déclaration. Sous la houlette du sélectionneur français Didier Six, l'équipe a retrouvé un nouvel élan. Emmanuel Adebayor était de retour, tout comme la confiance. Les fans ont recommencé à regarder, à analyser, voire à parier. En 2025, les amateurs de sport pourront télécharger l'application MelBet APK télécharger depuis le site officiel et découvrir les pronostics des matchs directement sur leur téléphone Android. Alors téléchargez vite l'application et revenons à ce qui s'est passé en 2013.

Affronter des géants lors de la phase de groupes

Placée dans ce que beaucoup ont appelé le « groupe de la mort », le Togo a dû affronter trois des équipes les plus fortes d'Afrique. Mais ce qui semblait être un cauchemar est devenu le théâtre d'une remontée spectaculaire et émouvante. Voici le résumé de chaque match :

• Togo 1-2 Côte d'Ivoire (22 janvier, Rustenburg) : Yaya Touré a ouvert le score à la 8e minute. Jonathan Ayité a égalisé juste avant la mi-temps. À la 88e minute, un but de Gervinho a scellé le sort du match. Le Togo a failli égaliser à nouveau, mais la tête de Djene a été sauvée in extremis.
• Togo 1-1 Tunisie (30 janvier, Nelspruit) : Serge Gakpé a ouvert le score en début de match, assisté par Adebayor. Khaled Mouelhi a égalisé sur penalty. La Tunisie a manqué une deuxième occasion de penalty en frappant le poteau. Le Togo a tenu bon et a remporté un point crucial.
• Togo 2-0 Algérie (2 février) : Adebayor a ouvert le score, puis a doublé la mise en seconde période. L'Algérie a dominé la possession mais n'a pas cadré ses tirs. Kossi Agassa a réalisé plusieurs arrêts décisifs pour préserver son invincibilité.

Résultat final du groupe : le Togo termine deuxième du groupe D avec 4 points (1 victoire, 1 match nul, 1 défaite) et se qualifie pour les quarts de finale pour la première fois de son histoire.

Le thriller tunisien

Le match contre la Tunisie a été chaotique, tendu et riche en rebondissements. Sur un terrain en mauvais état, recouvert par endroits de sable, les deux équipes ont tout donné pour remporter la victoire. Gakpé a donné l'avantage au Togo en début de match, mais la controverse a suivi. Y avait-il hors-jeu ? L'arbitre a laissé le but valable.

Plus tard dans la première mi-temps, la Tunisie a égalisé sur un penalty de Mouelhi. Mais le tournant du match s'est produit en deuxième mi-temps. Un autre penalty a été accordé à la Tunisie, à nouveau pour Mouelhi, mais cette fois-ci, il a frappé le poteau. Le public a retenu son souffle.

Malgré la pression en fin de match et six minutes de temps additionnel haletantes, le Togo a tenu bon. Ce point, dans ces conditions, avec un enjeu aussi important, a suffi pour qualifier l'équipe. Pour la première fois de son histoire, le Togo s'est qualifié pour les quarts de finale de la CAN.

Une victoire éclatante contre l'Algérie

L'Algérie était donnée favorite. Elle était mieux classée, plus expérimentée et disposait d'une défense solide. Mais le Togo l'a surpris.

Comme toujours, Adebayor a montré l'exemple. Il a ouvert le score d'une frappe calme dans la surface après une contre-attaque rapide. Puis est venu le deuxième but, cette fois-ci de Wome Dove, qui a conclu une belle action collective.

En défense, le Togo a été solide. Djene Dakonam et Serge Akakpo ont neutralisé les attaquants algériens, tandis qu'Agassa s'est montré impénétrable dans les cages. Ce n'était pas seulement une victoire, c'était une domination. Le genre de match qui a fait revoir leurs pronostics aux experts.

Déception en prolongation

Comment était cette nuit-là à Mbombela ? Une tension palpable, comme avant un orage, et des équipes au bord du gouffre : jouer avec le feu ou attendre une erreur ? La demi-finale était serrée, à un but près. Adebayor aurait-il pu ouvrir le score avant la pause ? Il aurait pu. Mais Diakite l'en a empêché, non seulement en arrêtant le ballon, mais en refroidissant les ardeurs au moment le plus décisif. Tout ne tenait qu'à un fil.

Quatre-vingt-dix minutes se sont écoulées. Zéro-zéro. Et voilà, la 101e minute. Un instant, un mouvement supplémentaire, et Pitroit devance tout le monde. Le ballon est dans les filets. 1-0. Et maintenant ? Il n'y a plus qu'à aller de l'avant. Le Togo se rue à l'attaque, comme si c'était la dernière bataille décisive. Mais comment lutter contre le chronomètre ? Comment changer quelque chose qui est presque décidé ? Le temps est écoulé, le tableau d'affichage est figé. Le rêve est brisé.

Mais tout cela était-il vain ? Qui croyait en ce Togo il y a quelques années ? Qui pensait qu'après la tragédie, l'équipe se relèverait ? Mais elle n'est pas seulement revenue, elle s'est battue. Elle a crié. Personne ne voulait plus se taire. Le Togo s'est hissé parmi les huit meilleurs, non par hasard, mais parce qu'il le méritait. Et maintenant, tout le monde le sait : il n'y a pas de retour en arrière possible.

Les héros d'une nouvelle ère

Ce n'était pas le mérite d'un seul homme. C'était une percée générationnelle. Et si l'on y regarde de plus près, c'est là que résidait la plus grande force de l'équipe :

Au-delà des grands noms, Floyd Aite, Alaixis Romao et Wome Dove ont tous été solides au milieu du terrain. Akakpo a été solide en défense, discret mais d'un calme remarquable. Chacun a apporté sa contribution. Ce n'était pas seulement une équipe. C'était un front uni.

Plus qu'une campagne, la guérison d'une nation

Était-ce seulement un match de football ? Quelques buts et une place en barrages ? Non. C'était le cri d'un pays qui n'avait pas été entendu depuis trop longtemps. Comment renaître quand tout le monde vous a abandonné depuis longtemps ? Comment croire à nouveau quand l'espoir a été piétiné depuis longtemps ? En 2013, le Togo n'a pas seulement joué, il a respiré, il s'est battu, il a rappelé : nous existons. Et même si ce n'était qu'un pas, cela signifiait une chose : nous sommes de retour !

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