Bruno Bidjang au sujet de Marc Brys "le double jeu d’un sélectionneur en disgrâce"
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CAMEROUN :: Bruno Bidjang au sujet de Marc Brys "le double jeu d’un sélectionneur en disgrâce" :: CAMEROON

Le Cameroun n’en a pas fini avec le feuilleton Marc Brys. Alors que le sélectionneur belge a lui-même fait parvenir par voie d’huissier une lettre de démission à la Fédération Camerounaise de Football, voilà qu’il tente, deux jours plus tard, une manœuvre grossière : il signe un démenti officiel, daté du 23 juillet 2025, adressé au ministre des Sports, dans lequel il nie avoir démissionné.

Mais qui croit encore à cette mise en scène ? Qui ignore encore que c’est lui-même, Marc Brys, qui a mandaté un cabinet privé pour transmettre son courrier de démission à la FECAFOOT ? Qui feint de ne pas savoir que c’est grâce à ce document que la Fédération a pu accéder, pour la première fois, aux véritables clauses de son contrat, soigneusement cachées jusque-là par le ministère ?

Ce revirement spectaculaire n’est pas seulement surprenant, il est révélateur d’une tentative de manipulation d’opinion. Car non content d’avoir tourné le dos à ses responsabilités, Marc Brys tente désormais de se victimiser et d’inverser la narration. Il évoque un prétendu « piratage » de sa messagerie, alors même que les documents transmis à la FECAFOOT proviennent d’un huissier de justice, mandaté en bonne et due forme par ses soins.

Pire encore, selon plusieurs sources proches du dossier, Brys aurait livré lui-même aux responsables de la FECAFOOT le montant de son contrat, les rétrocommissions négociées en coulisse, ainsi que les noms des bénéficiaires au sein du ministère des Sports. Ce sont ces révélations explosives, embarrassantes pour certaines hautes personnalités, qui auraient déclenché une contre-offensive précipitée, maquillée sous la forme d’un démenti.

Cette stratégie bancale de Brys, visiblement soutenue par des officines paniquées à l’idée de voir le scandale éclater au grand jour, ne tient pas la route. Le courrier de démission existe bel et bien. Il a été reçu, enregistré, et fait foi. Il ne s’agit donc ni d’un faux, ni d’un piratage, mais d’un acte volontaire, assumé… que l’intéressé tente aujourd’hui de renier, acculé par les répercussions de ses propres aveux.

En vérité, cette tentative de démenti n’est rien d’autre qu’un acte de désespoir, qui en dit long sur la gravité de ce que Marc Brys a déclenché. Car ce n’est pas la FECAFOOT qui a inventé sa démission, c’est lui qui l’a rédigée, validée, et fait transmettre. Et c’est également lui qui a alimenté les accusations de corruption en interne, dans un moment de colère où, pensait-il, il n’avait plus rien à perdre.

Aujourd’hui, alors que les langues se délient et que l’État réalise l’ampleur de la manipulation, il est temps de remettre les pendules à l’heure : le problème, ce n’est pas la Fédération. Ce n’est pas la presse. Ce n’est même pas l’administration. Le problème, c’est Marc Brys lui-même, qui joue un double jeu aussi dangereux qu’indigne.

Face à cette mascarade, le Cameroun ne doit pas faiblir. Il doit tourner la page, et s’affranchir des manœuvres d’un homme qui pense pouvoir faire pression sur tout un État pour masquer ses propres contradictions. Ce pays mérite mieux qu’un entraîneur à géométrie variable, qui pleure d’un côté et poignarde de l’autre.

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