Cette dénonciation de la confiscation du corps du journaliste Samuel Wazizi, décédé dans les circonstances troubles a été faite hier à Douala, capitale économique du Cameroun par le Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC) au cours d'une conférence de presse.

Pour le SNJC, les pouvoirs publics en gardant le silence et en maintenant le flou autour de la dépouille de Samuel Wazizi, voudrait " masquer" les sévices corporels que le journaliste a subis durant sa détention

L'on se rappelle d'une récente sortie publique du SNJC au cours de laquelle ce syndicat de défense des droits des journalistes au Cameroun avait exigé des autorités camerounaises la mise sur pied d’une commission d’enquête nationale pour élucider les circonstances du décès de Samuel Wazizi. Aujourd’hui, il n’en est toujours
rien. Aucune action du gouvernement n’a été initiée dans ce sens.

" Nous réitérons la demande pressante de la mise sur pied de cette commission nationale d’enquête. Nous sommes prêts à témoigner devant ladite commission », a affirmé Denis Nkwebo, le président national du Snjc à la suite de la conférence de presse.

Toujours au cours de cette conférence de presse, le SNJC a annoncé la création d'un conseil national d'éthique et de déontologie qui ne sera qu'un tribunal des pairs qui veillera à la bonne pratique du journalisme au Cameroun.

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