Communiqué de Presse du MPDR -PMDR
CAMEROUN :: POLITIQUE

CAMEROUN :: Communiqué de Presse du MPDR -PMDR :: CAMEROON

Après d’intenses consultations, échanges, concertations, sollicitations d’avis divers auprès d’experts, de patriarches, d’autorités traditionnelles, de citoyennes et de citoyens de toutes les conditions, de tous les horizons et des quatre coins du pays et même des familles de notre diaspora, j’avais décidé de constituer un Comité technique de faisabilité, d’opportunité et de viabilité d’un parti politique.

Cette organisation devait se situer absolument, dans le prolongement d’un travail social et humanitaire qui a toujours été ma principale source d’occupation, d’inspiration et de reconnaissance au Seigneur qui m’a permis de revenir vivant d’une longue aventure au cours de laquelle, j’ai bravé le froid, la chaleur, la mer, le désert, les asticots des restes de sandwich ramassés dans les bacs à ordures des stations de métro parisiens pour me nourrir en tant que clandestin fraîchement débarqué et sans domicile.

La réflexion terminée positivement, il restait encore à déterminer le moment opportun. Après moult analyses, nous avions décidé, en petit comité et après avoir refait le tour des nombreuses âmes protectrices, de passer à l’action effectivement dès Avril 2019. L’élection présidentielle avait eu lieu, et l’atmosphère laissait clairement entrevoir, la nécessité voire l’urgence d’un juste milieu, d’une voix intelligente, propre, compétente et populaire, connue et reconnue, mais teintée d’humilité, d’expérience des affaires publiques, et soucieuse de concorde, d’apaisement, dé vérité et de paix.

Voilà comment, après une assemblée générale formelle, une demande d’autorisation de création de parti fut déposée le 02 Mai 2019, dans les services du Gouverneur de la Région du Centre à Yaoundé.

Le Nom initial était F3R (Front Républicain pour la Réparation et la Relance). Après réflexion, nous avions trouvé cela tendancieux, pédant et provocateur. Nous avons donc revu nos intentions à ce propos, et adopté FPR (Front Républicain Pour la Réconciliation et la Relance). Une fois de plus, nous avions eu d’autres avis, d’abord parce que dans le paysage politique national, il existait déjà un Front Républicain, ensuite parce qu’en Centrafrique, un des principaux groupes rebelle violent portait le même nom.

En conséquence, nous avions décidé de revoir notre copie, en saisissant le MINAT pour prendre acte de la nouvelle dénomination MPDR (Mouvement Populaire pour le Dialogue et la Réconciliation). En Anglais PMDR (Popular Movement for Reconciliation and Dialogue). Nous nous sommes sentis véritablement à l’aise avec ce nom, car notre contexte a besoin de cela, de ce nom, lequel en lui seul est une profession de foi contre la violence, les casses, les dérives et toutes sortes d’extrémismes.

SUR LA DENOMINATION

Ce jour, 27 Mai 2020, Monsieur le Ministre de l’Administration territoriale, après un long et méticuleux examen, et plusieurs relances, a fait droit à notre demande conformément à la loi. Au moment de décharger la décision, nous nous sommes rendus compte qu’une erreur de secrétariat, a conduit à mettre en vedette plutôt FPR, au lieu de MPDR (voir correspondance annexée).

Nous avons en retour, reçu l’assurance, que c’est bien du MPDR, Mouvement Populaire pour le Dialogue et la Réconciliation, qu’il s’agit, et qu’une simple correspondance de signalement suffirait, mais surtout que notre dossier est parfait, que le parti peut logiquement se déployer et intégrer l’animation du champ politique de notre pays. C’EST DONC LE MPDR.

SUR LA COMPOSITION DE SON BUREAU

Il s’agit d’un bureau essentiellement très provisoire, un bureau de formalisme administratif. Il faut ici révéler, que le citoyen originaire du Littoral qui avait pourtant donné son accord, a désisté le jour même où le dossier devait être porté chez le Gouverneur, pendant qu’une compatriote du Nord, a été freinée par une grave maladie qui l’obligeait à s’expatrier pour de soins adéquats.

Une assemblée générale élective, dont la principale mission sera de mettre en place un bureau définitif, représentatif et élargi, prenant en compte l’ensemble des diversités humaines, religieuses et anthropologiques de notre pays, sera convoquée très rapidement, probablement au mois de Juillet 2020.

En outre, cette Assemblée, véritablement fondatrice, ne se tiendra, qu’après le rassemblement et le recensement des bonnes volontés libres et indépendantes, venues des quatre coins du pays et de l’étranger. Depuis le dépôt de la demande, le SG par exemple, n’y est plus et nous l’a fait savoir, sans intérêt, étant purement provisoire.

SUR LES OBJECTIFS, LA SPECIFICITE ET LES AMBITIONS DU PARTI

Nous sommes suffisamment clairs, et la décision du ministre, exprime bien ce qui se trouve dans nos statuts, dans notre déclaration solennelle. Nous avons du reste, par une communication soutenue, exprimé nos positions dans l’espace médiatique depuis le Grand Dialogue national tenu à Yaoundé à l’initiative du Chef de l’Etat.

Jamais, au grand jamais, nous ne privilégierons la tribu, la haine, l’injure faite aux institutions, le défi ostentatoire aux lois et règlements en vigueur, l’incitation à la vindicte populaire contre des responsables publiques, et surtout pas la destruction des emblèmes du pays à l’étranger. Jamais au grand jamais, nous ne prendrons comme membres, des personnes soucieuses de vengeance et tenant un discours en travers des mœurs de convivialité, de civilité publique et familiale. Qu’ils aillent ailleurs.

Notre serment est fort et devra primer. Nous ne nions pas l’existence des ethnies, mais les animer pour en faire un facteur de guerre civile, ou les exciter pour les remonter contre les institutions, ne sera pas de notre école.

SUR LES CRITIQUES

Les discours, nombreux, et les critiques, ne changeront rien à cet engagement, lequel vient de loin, et n’a pour seul objectif, que de préserver notre pays des mains obscures assoiffées de troubles sous le couvert de la quête de démocratie et d’élections transparentes. Le Cameroun actuel est celui que nous méritons, parce que fait, construit et géré par des Camerounais. Le MPDR y est et travaillera à faire évoluer les choses, mais dans la paix, le dialogue et la réconciliation. Nous sommes tous responsables de l’état des lieux, et cela explicitement ou implicitement. Les guerres rythment certes l’histoire de l’humanité, mais les guerres quelles qu’elles soient, sont d’abord le symbole de l’échec de la communication. Rien au Cameroun, contrairement à moult discours ravageurs, n’indique que le pays va disparaître, ou que les Camerounais ne réussiront pas, ensemble, à un moment ou à un autre, à faire évoluer d’avantage leur pays, en pansant au préalable ou selon un processus plus ou moins longs, leurs plaies, en mettant fin à leurs mésententes ou en sachant vivre avec les légitimes contradictions et conflits relatifs, qu’induisent leurs diversités, leurs différences aussi.

SUR NOTRE CONVICTION DANS LA PRESENCE AUX ELECTIONS

Nous croyons en notre pays, et pensons que ceux qui agitent les lance-flammes ont tort. De même, nous le disons tout de suite, que les élections, tant qu’elles se tiennent au Cameroun, pour le Cameroun, organisées par les Camerounais, dans le cadre des institutions qui existent et gouvernent notre destin du moment, ne devraient jamais être boycottées. Nous irons aux élections, à toutes les élections, et nous considérerons tout résultat et tout élu qui en sortira, comme relevant de notre seuil historique d’intelligence et de savoir-faire, de notre niveau d’organisation sociale et politique, et de l’état des sagesses et des mécanismes que nous avons collectivement secrétés, et qu’en conséquence nous avons l’obligation de respecter pour demeurer un Etat de droit, une entité moderne et une citée civilisée. Personne d’intelligent ne va résoudre ses querelles de famille hors des murs de la maison, ni convoquer des étrangers, des intrus pour le faire. Dès 1997, notre conviction était faite dans ce sens, et le projet d’un parti mieux centré différent du SDF et de tout autre, était en gestation secrète.

Nous lançons un appel aux compatriotes de partout, de nous rejoindre, de se signaler dans chaque région pour animer nos Comité Populaires de Médiation et de Mobilisation (CPM), en restant bien évidemment, dans l’obéissance de notre profession de foi.

Nous sommes un parti pour construire le Cameroun, pour continuer ce qui est déjà fait ou entrain d’être fait, et non pour l’inverse. Paris et Rome n’ont pas été construits en jour, ni au même moment et de la même façon.

Nous faisons ainsi nôtre, la déclaration du Chef de l’Etat : « Le Cameroun est à construire et non à détruire ».

Nous rappelons également et fort à propos, que quel que soit le bilan du Chef de l’Etat en fonction, les injures qui inondent les réseaux sociaux, ne sont pas dignes de fils et filles d’un pays comme le nôtre. Jamais, jamais, jamais, il ne faut oublier, altérer ou essayer d’effacer, le fait que Paul Biya, dont le bilan n’est certes pas parfait sur tous les plans, est celui qui a réhabilité les martyrs de la lutte pour l’indépendance. Le savoir, le reconnaître, constitue sans aucun doute, un début de raison pour la retenue et plus de respect.

A chacun son opinion, nous avons le nôtre

VIVE LE MPDR -PMDR

VIVE LE CAMEROUN

Yaoundé, le 27 Mai 2020

Le Président, Médiateur Universel

Jean Claude SHANDA TONME

Lire aussi dans la rubrique POLITIQUE

Les + récents

partenaire

Vidéo de la semaine

évènement

Vidéo


L'actualité en vidéo