Me Emmanuel Ashu: « Si c’était moi, le MRC n’existerait plus. Je suis clair »
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Me Emmanuel Ashu veut la dissolution du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). L’avocat a exprimé son point de vue à l’émission “7 minutes pour convaincre“.

L’avocat au barreau du Cameroun a par ailleurs évoqué l’illégalité de l’initiative de collecte de fonds lancée par le Mrc. Selon Me Emmanuel Ashu, le président Paul Biya est même gentil.

« Heureusement pour eux, je ne suis pas Paul Atanga Nji et j’estime que celui-ci est même très gentil. Le ministre de l’Administration territoriale a agi avec tout l’arsenal juridique. Il a précisé que pour lancer une opération de collecte de fonds, il faut se conformer à la loi de 1983.Or, nous avons vu la manière cavalière avec laquelle le MRC a procédé pour lancer cette opération ; ils ont créé une association illégale qui n’est répertoriée nulle part… Non Monsieur ! Il ne faut pas badiner avec les choses qui touchent à l’État. Qu’ils aillent monter sur le mont Cameroun. Moi je dis si c’était moi, le MRC n’existerait plus. Je suis clair », a indiqué Me Emmanuel Ashu.

L’avocat soutient en effet qu’il n’est pas possible d’avoir dans une République un parti qui défie l’autorité de l’État. Il déplore même que le ministre de l’Administration territoriale puisse autant tolérer le parti de Maurice Kamto. Pour lui, il n’est pas tolérable qu’un leader de parti politique puisse chercher à concurrencer le chef de l’État.

« On ne peut pas avoir un parti politique qui s’érige en concurrent à l’État. Monsieur Atanga Nji tolère ce parti politique. Je vous dis clairement moi je ne mâche pas mes mots. Moi je ne peux pas avoir un parti politique qui se met en marge de la loi et s’érige en concurrent au président de la République. Vous voulez gérer un état montrez le bon exemple. Vous ne pouvez pas être un parti politique et vous manquez du respect au chef de l’État, vous méprisez les lois de la République, vous dites que vous êtes un président de la république parallèle. Alors là ça ne tient pas. Ou bien vous êtes parti politique ou bien vous êtes président de la République », dit-il.

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