15 janvier 1971 – 15 janvier 2020: Honneur et gloire à OUANDIE ERNEST
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CAMEROUN :: 15 janvier 1971 – 15 janvier 2020: Honneur et gloire à OUANDIE ERNEST :: CAMEROON

Glorieux et immortel Camarade Emile....C’est au début du mois de janvier 1971, à l’âge de 15 ans que j’ai vu dans La Presse du Cameroun, la photo historique de Ouandié Ernest menotté et ses camarades : Njassep Mathieu et Fotsing Raphael. Je me rappelle aujourd’hui, avec émoi, que c’est à cette occasion que j’ai dit : « Ouais, Ouandié Ernest était-il encore vivant ? Mais tonton, avec tes mains menottées, c’est certainement ton départ. Mais va, je vais te venger ! ».

Ouandié Ernest, Wanbo "Le courant" et Fotsing Raphael seront exécutés en public le 15 janvier 1971 à Bafoussam.

Quatre ans plus tard, en 1975 à l’âge de dix- neuf ans que j’ai recherché et trouvé Mouen Gaspard, chef clandestin de l’Upc au Kamerun.

Après deux années de travail révolutionnaire clandestin, nous serons traqués et arrêtés par la police politique néo coloniale d’Ahidjo en juillet 1976.

Après des mois de terribles tortures à la balançoire et des décharges électriques sur le corps, depuis la Brigade Mixte Mobile (B.M.M.) de Douala jusqu'à celle de Yaoundé ; après des centaines de jeunes patriotes arrêtés, seront déportés, sans jugement, à la prison de Yoko et au Centre de rééducation civique (C.R.C.) de Tcholliré pendant de longues années de travaux forcés.

Quarante-deux années plus tard (2018), je suis debout à Bafoussam (Carrefour Maquisards) auprès d’une banderole à la gloire de l’immortel Ouandié Ernest.

Effectivement, Ouandié Ernest avait déclaré : « Vous pouvez m’exécuter, j’ai formé des jeunes qui poursuivront le combat ».

Moi, David Ekambi Dibonguè, Ilitch Samory, je suis fière d’être un modeste héritier de cette déclaration prémonitoire.

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