Cameroun, Data journalisme : s’en approprier et être percutant
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Cameroun, Data journalisme : s’en approprier et être percutant :: CAMEROON

C’est une voie ! Sa problématique devient impérieuse. La collecte, le traitement et la diffusion des informations, ne devraient plus échapper à cette approche de la profession.

« Des données ouvertes pour mieux investiguer », tel a été le thème d’une énième session de formation initiée par l‘Ong Code for Cameroon, avec l’appui financier et technique de la Communauté Afrique Francophone des Données ouvertes (Cafdo).

Plus de 30 journalistes rattachés à différents supports médiatiques, des cadres des organisations de la société civile, se sont retrouvés le 29 décembre 2018 à Yaoundé, à l’effet de capitaliser les connaissances dispensées par des pionniers du journalisme de données au Cameroun, de permettre aux journalistes de crédibiliser les contenus qu’ils disposent au public, de promouvoir le data journalisme sur le triangle national, de former des journalistes à maitriser ses techniques.

L’open data

Un concept encore inconnu des journalistes camerounais. Pourtant qui rompt les barrières de la routine dans la procédure d’accès aux sources. Ces méthodes classiques de collectes s’avéraient inopérantes et peu crédibles. Des journalistes de cette voie, sont astreints à de permanents poursuites judiciaires. Donc, « c’est du dépassé » ! Des données issues des enquêtes de l’Institut national de la statistique, du site d-portal, présentent des données plus fiables. Les journalistes qui utilisent ces données comme sources secondaires, donnent plus de valeur à leurs productions.

Dans cette veine, les professionnels kenyans, les sud africains, les occidentaux, l’ont adopté comme leurs méthodes d’investigation. L’ouverture des données contribue à améliorer la gouvernance au niveau des Etats, des collectivités territoriales décentralisées, des institutions et organisations privées, de rendre efficace l’action publique, dans ses missions de journalisme de solution, de proposer de nouvelles ressources pour l’innovation socio-économique.

Happy day

Un diplôme de participation, c’est la plus value qu’ont eu les participants. L’objectif étant de former une chaine de formateurs dont les missions seront de former d’autres data journalistes. Le satisfécit était grand, l’on pouvait le mesurer sur le degré d’enthousiasme des participants. Les formateurs ont également montré l’intérêt de passer le témoin. Ils ont surtout montré une parfaite maitrise des modules immanents au data journalisme.

Au travers des exposés d’Idriss Linge, de Charlie Martial et de Cyprien Tankeu, les data journalistes en devenir ont eu tous les rudiments liés à l’accès des sources de données. Bien que ces données soient produites par des institutions fiables, le journaliste peut également recouper au niveau du public concerné par des données en question.

Avant de célébrer le happy end, les participants se sont engagés à continuer sur cette lancée. Charlie Martial de Code Cameroon l’a d’ailleurs renchérit.

La planification prévoit au moins une session de formation sur le data journalisme chaque mois. « Cela permettra de ratisser large sur cette opportunité qui est comme une mine d’or pour des journalistes proactifs », a-t-il conclut.

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