MOUELLE KOMBI : «Les huit challengers de Paul Biya plagient ‘’Pour le libéralisme communautaire’’»
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Lors de la dédicace de l’ouvrage ‘’Pour le libéralisme communautaire’’ à Douala le 12 septembre, le ministre des Arts et de la Culture a fait une sortie qui résume la pensée de cet ouvrage, écrit en 1987 et qui vient d’être actualisé.

«(...) Il s’agit du libéralisme communautaire, il ne s’agit pas du communautarisme. Car j’ai entendu un adversaire du président de la République pour l’élection présidentielle dire que le Libéralisme communautaire était synonyme de communautarisme. J’ai bondi, car c’est universitaire. Le Libéralisme communautaire ne renvoie pas au communautarisme, il renvoie à la communauté nationale. Il traite d’une humanité plus solidaire, il avance vers une société politique plus ouverte. (…) Ce qui est remarquable, c’est que cet ouvrage traite d’une idée maîtresse, la justice sociale qui est une obsession pour le président Paul Biya. camer.be. Cet ouvrage énonce la nécessité de développer l’humanité en l’homme, de la même manière qu’il invite à une action forte, sur la base d’un vivre-ensemble au Cameroun. Et là nous avons tendance à croire que la notion du vivre-ensemble est une notion récente, que c’est une question qui a été forgée sous la pression d’une actualité.

En 1987 déjà, le président Paul Biya prononçait, énonçait la notion du vivre-ensemble. De la même manière qu’il milite pour un multiculturalisme à travers lequel la culture nationale se nourrit. ‘’Pour le Libéralisme communautaire’’ met en évidence les qualités intellectuelles d’un homme d’Etat dont la pensée visionnaire rappelle que la politique est plutôt discours et action, que la politique est praxis et pragmatique. Paul Biya est donc un homme de parole et d’action. L’on est frappé par l’extraordinaire richesse des matières rapportées et la grande diversité des sujets traités dans ce livre. Tout y est dit de telle sorte qu’on a l’impression que tous ceux qui sont en train de vouloir challenger le président Paul Biya plagient à bien des égards ‘’Pour le Libéralisme communautaire’’. L’on est frappé donc par le fait qu’aucun secteur de la vie nationale n’est épargné. Nous disons bien aucun ! L’on est frappé par l’intelligence du président de la République. Tout y est dit avec éloquence, avec élégance, tout est décrit et écrit avec cohérence et pertinence, et assurance.

Mes frères et soeurs, on se dit le meilleur est énoncé, le meilleur est annoncé, mais n’oublions pas qu’en 30 ans, beaucoup a déjà été réalisé. On est tenté de dire l’essentiel a déjà été réalisé et nous sommes maintenant dans la logique de la finalisation. Ainsi, la plupart des engagements pris par l’auguste auteur il y a une trentaine d’années ont été honorés. Le portail de la diaspora camerounaise en Belgique. Et disons par ailleurs qu’en matière de démocratisation, nous sommes en 1987, et déjà le président de la République annonce la nécessité de transformation radicale des institutions politiques camerounaises. Nous sommes bien avant le discours de La Baule. Nous sommes bien avant le vent d’Est et le président de la République avait déjà un logiciel qui intégrait la démocratisation, et cette démocratisation il la fit en faisant passer notre société du monolithisme au pluralisme, en y injectant dans les veines de la société camerounaise le multipartisme. Et nous savons qu’en 1990, il y a eu ce grand mouvement qui conduisit le Cameroun à être doté d‘un grand arsenal sur les libertés publiques et des droits humains. C’est dire que de tous les progrès enregistrés sur le plan de la liberté, de toutes les libertés, et la notion de libéralisme est si prégnante (…). Que dire des progrès enregistrés sur le plan économique, sur le plan des infrastructures, sur le plan social ?

Le gouverneur Ivaha Diboua et moi appartenons à la génération de ceux qui ne connurent qu’un seul lycée par département. Et nous n’avons pas 70 ans, loin de là. Mais nous savons qu’il y eut un temps où dans ce pays il y avait un seul lycée par département. Quand on disait le Moungo, c’était le lycée de Manengouba. Quand on disait le Nkam, c’était le lycée de Yabassi. Nous sommes aussi de cette génération qui n’a connu qu’une seule université, à Ngoa Ekellé. Ne parlons pas des infrastructures, le deuxième pont sur le Wouri est là, le 3e, peut-être même le 4e sont annoncés. L'information claire et nette. Nous disions dans une tribune récente qu’il est possible de partir de Maroua à Douala sans quitter le goudron, même si on peut rencontrer les nids de poule à certains endroits, mais ce n’est pas un fait unique au Cameroun. On ne peut pas nier l’évidence que des progrès ont été réalisés. Des progrès remarquables ont été accomplis par la société camerounaise sous le président Paul Biya. Aujourd’hui nous sommes dans cette société de liberté. Je m’en vais terminer en disant que l’ouvrage dont la lecture vous est proposée par le président de la République est subdivisé en sept chapitres, et se termine par 30 objectifs bien ciblés et il ne s’agit pas des objectifs qui sont sortis de l’imagination d’un tribun démagogue, ils ne sont pas sortis de l’imagination d’un politicien thaumaturge, d’un politicien illusionniste, ou encore de quelqu’un qui croit pouvoir aller à la mer avec un panier et ramener de l’eau (…).

Le président Biya est dans la réalité sociale camerounaise, et dans les 30 objectifs pour un Cameroun meilleur il en appelle à l’ouverture à la société et une démocratie. C’est une invite surtout à la jeunesse, à la justice sociale. Nous savons tous qu’aujourd’hui, mes frères et soeurs, le Cameroun est menacé par les hérésies de division, par des hérésies sécessionnistes, le Cameroun est menacé par les dissonances, des discordances qui tendent à fragiliser la cohésion, à remettre même en cause le pertinent concept de la nation camerounaise (…). Le président de la République a reçu mandat du peuple camerounais sous une République une et indivisible, et il a à conduire ce peuple dans le calme, il a le devoir sacré de maintenir l’indivisibilité de la nation camerounaise. L’on sort de ce livre très fier. Fier d’être Camerounais. L’on sort donc de la lecture de ce livre avec la conscience forte..

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