Joshua Osih : pourquoi je ferme l’Enam
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Le candidat du Social democratic front (Sdf) envisage cette mesure aux côtés de 24 autres pour transformer le Cameroun.

Le porte-étendard du Social democratic front (Sdf), en course pour la présidentielle du 7 octobre veut le meilleur pour le Cameroun avec les Camerounais. Cette ambition légitime prend les contours d’une obsession pour un fervent patriote qui caresse l’espoir de voir son pays changer de paradigme, moderniser son administration pour plus d’efficience et d’efficacité et aspirer à une émergence qui intègre le relèvement du niveau de vie des Camerounais en tournant le dos aux pratiques dolosives telles la corruption, le népotisme, le clanisme entre autres.

C’est dans ce droit fil que Joshua Osih ne fait plus mystère de son intention de fermer l’Ecole nationale de l’administration et de la magistrature (Enam), symbole grandeur nature de l’échec de tout un système. L'information claire et nette. Pour le champion du Sdf, les produits de cette prestigieuse institution sont à bien des égards de bonne qualité, mais il faut s’attaquer à ce symbole, creuset de la mal gouvernance qui gangrène le pays. Objectif visé, revoir la qualité du service public au Cameroun de fond en comble, en passant par la formation.

De nouvelles valeurs

« Je veux voir des administrateurs publics différents. Je souhaite qu’ils se soucient du peuple avant de penser à eux. L’Enam est d’un autre âge. Une institution bâtie sur le modèle des écoles de formation de type colonial. Elle contribue à produire des fonctionnaires arrogants portés plus par la répression, la rente et l’intérêt personnel au détriment de l’intérêt supérieur de la nation ». Joshua Osih a certainement la pensée rivée sur ces irrégularités qui ont émaillé à plusieurs reprises l’entrée à l’Enam.

Pour lui, « l’admission à l’Enam n’est plus associée au mérite, même des morts se retrouvent admis. En fermant l’Enam, je ferme avant tout un symbole négatif. Il s’agira de donner aux futurs fonctionnaires camerounais, un nouvel esprit, de nouvelles valeurs et des compétences spécifiques dont ils ont besoin. La fermeture de l’Enam est une mesure parmi la centaine d’autres que comporte mon programme politique, économique et social ». Voilà qui est dit !

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