Dans les coulisses de l'investiture de Weah
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Sassou Nguesso mécontent de ses paires, Alpha condé et Macky Sall au sujet du général Mokoko.

L’ANCIEN FOOTBALLEUR George Weah a prêté serment le 22 janvier dernier devant plus de 35.000 personnes, et en présence d’une dizaine de chefs d’Etat. Pour l’occasion, de nombreux chefs d’Etat étrangers étaient présents, cas d’Alpha Condé de Guinée Conakry, à l’époque président en exercice de l’Union africaine, Alassane Ouattara, président ivoirien, du Sierra-léonais Ernest NaiKoroma, de Rock Christian Kaboré du Burkina Faso, du malien Ibrahim Boubacar Keita, du nigérien Mahamadou Issoufou, du congolais Denis Sassou Nguesso, du gabonais Ali Bongo, du sénégalais Macky Sall, et du footballeur Samuel Eto’o.

Dans les coulisses c’est l’instant, où le jet set africaine se fait, échanges et confidences. Chemin faisant des moments de tension ont pu être notés entre certains chefs d’Etat d’Afrique de l’Ouest, cas du Sénégalais Macky Sall ; Alpha Condé de Guinée Conakry et celui du Congo Brazza Denis Sassou Nguesso, relativement aux incarcérations sans motif apparent, par Sassou, du général Jean Marie Mokoko, et Okombi Salissa, alors que des négociations ont été ouvertes avec le pasteur Ntumi qui, pourtant a tué de nombreux militaires. C’est vrai qu’en se rendant à Monrovia assister à l’investiture de George Weah, président élu du Libéria, Denis Sassou Nguesso, « en capo di tuticapi », se croyait en terrain conquis, avec en idée ses nombreux prêts d’argent à certains chefs d’Etat.

Une rumeur aurait circulé en décembre lors de la mise en route du processus électoral au Libéria, impliquant les présidents Sassou Nguesso, Alassane Ouattara, quant à ‘’barrer’’ l‘ascension vers la présidence à l’ex-footballeur était déjà informé C’est pourquoi, de l’initiative du sage Sassou Nguesso, dans son élan à donner des conseils au ‘bleu’’ George Weah , a fini par agacer certains de ses homologues d’Afrique de l’Ouest .

Pendant qu’ils se trouvaient tous dans une salle, Alpha Condé en a profité, question de titiller le président Sassou, en lui demandant comment avançait l’accord de paix du Pool ? Dans un monologue qui lui est propre, Sassou a rappelé qu’il est un homme de paix et rassembleur, et que la paix est toujours au centre de sa politique, d’où cette volonté de pacifier les choses avec le pasteur Ntumi . C’est à cet ultime moment qu’est entré en scène, le président Macky Sall qui lui a rappelé que la paix, c’est aussi ne pas enfermer ses opposants sans motif, et surtout des opposants l’ayant affronté sur un champ démocratique. Selon le président sénégalais, le général Mokoko s’était opposé à Sassou par les urnes et non avec les armes.

Quant à Marc Rock Kaboré du Burkina Faso, dans un ton ironique, il a enfoncé le clou dans cette affaire, rappelant à son aîné Sassou que son accusation sur le fameux coup d’Etat manqué du général Mokoko n’était qu’un simulacre montage n’ayant ni tête, ni queue. Du coup, par ces tirs groupés vers le président Sassou, le ‘’sage’’ et homme de paix du Congo Brazzaville est resté interdit et sans parole. A son tour le président Alpha Condé lui fait revaloir son option de pardon visà-vis du pasteur Ntumi qui a effectivement tué des militaires congolais, contrairement au maintien en prison du général Mokoko qui ne l’a jamais fait. Par conséquent a conclu Condé, «si je fonctionnais comme vous, mon opposant Celli Diallo qui est plus actif que le général Mokoko, il serait en prison depuis des années ».

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