Insuffisance de l’enveloppe budgétaire, carence en cadres moyens et auxiliaires, parcs automobile et informatique dépassés, obsolescence du statut du personnel, étroitesse des services centraux… Epine dorsale du discours Sg de ce ministère le 22 janvier 2016 à Yaoundé.

Vendredi dernier, au Cercle municipal de la capitale, Mounouna Foutsou le ministre de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec), recevait au compte de l’année 2016, les vœux de ses collaborateurs. Seulement, au vu de la densité et de l’immensité des revendications du personnel ici portées par Joseph Yerima le secrétaire général du Minjec, il va sans dire que le séjour de Mounouna Foutsou dont c’était aussi le baptême de feu dans l’exercice, ne sera point de tout repos.

Invité à la tribune avant son patron, Joseph Yerima énumère d’abord les faits d’armes du ministère dont il a la charge de l’administration. Sont ici mis en vitrine, la campagne nationale d’éducation civique et d’intégration nationale lancée il y a quelques mois par le Premier ministre, le financement de 338 projets jeunes. Le Sg du Minjec s’attarde ensuite sur les revendications énumérées au chapô de notre article.

Prenant enfin la parole, Mounouna Foutsou qui reconnait la pertinence des doléances portées par son Sg, parle d’ « un bilan de l’année 2015 satisfaisant », et passe aux perspectives. Dans ce registre, le Minjec cite l’organisation du cinquantenaire de la fête de la Jeunesse, l’implémentation du Plan d’urgence jeunesse. « Ce plan assez ambitieux vise l’intensification de l’éducation civique et de l’insertion socio-économique des jeunes pour une plus grande participation de ceux-ci au développement de leur pays », a alors affirmé Mounouna Foutsou.

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