C’était ce 19 janvier 2016 à l’initiative de l’Ong italienne Associazone centro orientamento educativo (Coe), la Commission nationale des droits de l’Homme et des libertés (Cndlh), le Centre d’orientation éducative Cameroun (Coec) et l’Union européenne (Eu).

Du 27 au 29 janvier prochain, a lieu à l’hôtel La Falaise de Yaoundé, la Rencontre nationale sur la situation des prisons et des conditions de détention au Cameroun. En prélude à cet évènement, une conférence de presse a été donnée par les organisateurs. A en croire Francis Kammogne le chef du projet, la surpopulation carcérale est la cause majeure de la dégradation des conditions de vie dans les prisons camerounaises.

Selon des statistiques relevant respectivement de janvier et mai 2014, la prison de Douala comptait 2952 détenus pour 800 prévus initialement, et la prison centrale de Yaoundé – Kondengui, 3886 pour 1500 places prévues à sa construction. Bénéficient du programme d’humanisation des conditions de détention de protection des droits des détenus, les prisons de Yaoundé, Mbalmayo, Douala, Bafoussam et Garoua.

Aussi le chef du projet précise-t-il que la rencontre du 27 au 29 janvier prochain vise-t-il à susciter des réformes au niveau de la législation et de la réglementation, autour du thème « Une responsabilité partagée pour protéger les droits des détenus et préserver leur dignité ». Seule pierre d’achoppement, l’évocation dans la défense des droits des mineurs, des homosexuels détenus. Chose qui a causé la susceptibilité des Hommes de média, dont

Franklin Lemanatina, qui y voit la main de l’Union européenne, l’un des sponsors du projet.