Elles sont soupçonnées d’avoir participé aux violences qui se sont produites dans ce lieu marchand.

Quatre jours après l’incident qui s’est produit à Mokolo, l’activité commerciale semble avoir repris son cours normal. Dans un embouteillage, chacun essaye tant bien que mal de vaquer à ses occupations. Cependant, la peur et la méfiance demeure dans les esprits. A l’entrée du commissariat de Mokolo, une barrière de sécurité a été mise en place. Des éléments du groupement mobile d’intervention (Gmi) en faction veillent au grain. « Pour l’instant, tout est revenu à la normale. La présence des agents de la Police nous rassure. On ne craint plus rien.

Le souci actuel est qu’on a perdu beaucoup de clients. Les gens ne viennent plus faire leur marché à Mokolo parce qu’ils ont encore peur », confie Yvette Melono, une commerçante. D’après Yampen Ousmanou, le sous-préfet de Yaoundé 2ème, 400 personnes avaient été interpellées au cours des rafles opérées au quartier Briqueterie suite à l’attaque du commissariat de Mokolo. Après avoir exploité les personnes interpellées, la plupart d’entre eux ont été relaxés. Cependant, ceux sur qui pèsent de forts soupçons ont été retenus par les enquêteurs. Une vingtaine reste gardée à vue à la Division régionale de la Police judiciaire du Centre.

«A ce jour, une vingtaine de personnes sont en train d’être exploité dans les services de la Police et de la Gendarmerie. Au lendemain de cette attaque, certains de ces bandits ont fui leur domicile pour se réfugier chez leur voisin. Plusieurs d’entre eux ont été dénoncés. Les enquêtes se poursuivent et sont menées sous l’autorité du procureur de la République », confie le sous-préfet de Yaoundé 2ème.

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