

-
© copy; Camer.be avec agences : La rédaction
- 17 Sep 2015 10:04:33
- |
- 13473
- |
Burkina Faso, Up Date: le général Gilbert Diendéré, ancien proche de Compaoré, nommé président du Conseil national pour la démocratie
13h 00 TU. Dans un nouveau communiqué lu à la télévision nationale, le Général de brigade Gilbert Diendéré, ancien chef d’état-major particulier de l’ancien président Blaise Compaoré, a été proclamé président du Conseil national pour la démocratie, qui a pris le pouvoir.
Les secrétaires généraux des ministères assumeront désormais les affaires courantes jusqu’à la mise en place d’un nouveau gouvernement.Le CND, à l’origine du coup d’Etat, annonce par ailleurs l’instauration d’un couvre-feu de 19h à 6h ainsi que la fermeture des frontières.
10h 04 TU.A la télévision publique ce jeudi matin (17/09/2015,ndlr), des militaires ont annoncé la destitution du président Michel Kafando et la dissolution des institutions en vue "d'élections inclusives". L'assemblée de transition dénonce "un coup d'Etat".
Un Conseil national pour la démocratie doit remplacer les autorités de transition, précise le communiqué lu à l’antenne de la Radio-Télévision du Burkina par le lieutenant-colonel Mamadou Bamba. « Une large concertation est engagée pour former un gouvernement (...) pour aboutir à des élections inclusives et apaisées », a déclaré l’officier.
L'intégralité du Communiqué n°1
Aujourd’hui 17 Septembre 2015, les forces patriotiques et démocratiques alliant toutes les composantes de la nation et réunies au sein du Conseil National pour la Démocratie (CND), ont décidé de mettre un terme au régime déviant de la transition.
Instauré à la suite de l’insurrection victorieuse du peuple des 30 et 31 Octobre 2014, le régime de transition s’est progressivement écarté des objectifs de refondation d’une démocratie consensuelle.
La loi électorale taillée sur mesure pour des individus et décriée par les instances et les hommes de droit, se dresse alors, comme un outil de négation des valeurs de notre peuple fondée sur l’esprit de justice, d’équité et de tolérance.
Cette loi a créé une division et une grave frustration au sein du peuple, érigeant deux catégories de citoyens.
Malgré les recommandations fortes des chefs d’Etats de la CEDEAO, malgré une condamnation ferme de la Cour de justice de la CEDEAO, enjoignant au Burkina Faso de lever tous les obstacles à la libre participation des candidats aux élections, le Conseil Constitutionnel va être instrumentalisé pour violer cette décision internationale.La démocratie, c’est le droit de tout citoyen d’être électeur et d’être éligible !
La loi portant statut général des personnels des Forces Armées Nationales et celle portant code de l’information ont été promulguées à des fins personnelles et pour museler la presse.Cette transition s’est également illustrée par des arrestations arbitraires en négation des règles de droit faisant le lit d’une justice sélective au service des vainqueurs.
Dans un contexte sécuritaire sous régional caractérisé par le terrorisme et le grand banditisme, la question militaire a été politisée et instrumentalisée.
Les propositions de l’armée visant un traitement adéquat des questions en suspens ont fait l’objet d’engagements solennels au plus haut niveau qui n’ont pas été respectées : le but ultime étant de créer une crise factice permanente au sein des forces de défense et de sécurité.
Nombre d’acteurs de cette transition se sont illustrés par des comportements aux antipodes des règles de bonne gestion de la chose publique.
Peuple du Burkina, patriotes et démocrates amis du Burkina, l’intervention du CND a pour but principal d’enclencher un processus cohérent, juste et équilibré devant conduire à la mise en place d’un système institutionnel robuste.
Ancré sur les principes cardinaux de la démocratie comme l’égalité politique devant la loi, la libre expression politique et l’alternance, ce système institutionnel sera le socle du développement socioéconomique partagé du Burkina Faso.
Pour faire place à cette exigence, les mesures immédiates suivantes sont prises :
1. Le Président de la Transition est démis de ses fonctions ;
2. Le gouvernement de transition est dissout ;
3. Le Conseil national de transition est dissout ;
4. Une large concertation est engagée pour former un gouvernement qui se dévouera à la remise en ordre politique du pays et à la restauration de la cohésion nationale pour aboutir à des élections inclusives et apaisées.
Le CND voudrait également rassurer la communauté régionale et internationale, les partenaires au développement de sa détermination à respecter les accords qui engagent le Burkina Faso.Peuple du Burkina, le Conseil National pour la Démocratie appelle tous les Burkinabè à soutenir activement et massivement dans un esprit de tolérance et de solidarité, le processus de reconstruction politique engagé dans le calme, la discipline et le travail.
QUE DIEU PROTÈGE LE BURKINA FASO.
Le Conseil National pour la Démocratie (CND).
13h Selon un leader de l'ex opposition et candidat à la présidentielle du 11 octobre 2015, rapporte Radio Omega sur sa page facebook, les partis politiques, en concertation, ont appelé la population à la désobéissance civile jusqu'au retour de Michel Kafando.
Lire aussi dans la rubrique POLITIQUE
Les + récents
L’ÉNIGME AKERE MUNA : ENTRE LE KARAOKÉ TRIBAL ET LE POLITICO-CLOWNESQUE
Grande veillée de prière ce 27 juin à Paris
Attaque Terroriste à Fotokol : Gendarmerie et Centre de Santé Incendiés par Boko Haram
Quand une jeune fille brille, c’est toute une nation qui s’éclaire
Manchester United Relance Bryan Mbeumo : 70M€ Offerts à Brentford, Tottenham en Lice
POLITIQUE :: les + lus


BURKINA FASO : GILBERT DIENDERE JETTE L'ÉPONGE (Texte et Vidéo)
- 22 September 2015
- /
- 32734

AFFAIRE SANKARA : Blaise Compaoré en route pour la CPI
- 02 June 2015
- /
- 27959


Blaise Compaoré reprend du service
- 22 June 2015
- /
- 25315
LE DéBAT




Afrique : Quel droit à l'image pour les défunts au Cameroun ?
- 17 December 2017
- /
- 200364

Vidéo de la semaine
évènement
