L’avenir du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) est secoué par une crise interne inédite à l’approche de la Présidentielle 2025. Un communiqué signé Léon Theiller Onana, révélé ce 18 juin 2025 à Monatélé, exige la tenue urgente d’un congrès ordinaire avant toute investiture présidentielle. Cette demande, adressée officiellement à ELECAM (Élections Camerounaises), menace la légitimité des candidats du parti au pouvoir.  

L’auteur affirme avoir saisi le Conseil Électoral pour nommer un mandataire ad hoc chargé de convoquer ce congrès. Selon lui, le RDPC ne peut légalement présenter de candidat sans cette assemblée préalable. « Le RDPC ne peut légalement présenter de candidat tant que ce congrès n’a pas eu lieu », insiste-t-il, enjoignant ELECAM à rejeter toute candidature non conforme.  

Cette démarche soulève des questions cruciales :  
- Le calendrier électoral pourrait-il être perturbé par cette procédure ?  
- Les dissensions internes fragilisent-elles la stratégie du parti historique ?  
- ELECAM, garante de la régularité des scrutins, devra trancher ce litige sous haute pression politique.  

La Présidentielle 2025 s’annonce ainsi comme un terrain miné pour le RDPC, confronté à des tensions pouvant affecter sa crédibilité. Léon Theiller Onana, élu et militant du RDPC, place l’institution électorale devant un dilemme constitutionnel. Si ELECAM suit ses recommandations, l’investiture du candidat officiel pourrait être retardée, voire annulée.  

Cette crise révèle des fractures profondes au sein du parti, traditionnellement uni. Observateurs et citoyens scrutent désormais chaque décision, alors que le Cameroun entre dans une phase électorale décisive. L’exigence d’un congrès ordinaire n’est pas qu’une formalité : c’est un ultimatum pouvant redessiner l’échiquier politique national.