Encouragées par les parents, souvent par le conjoint ou incitées par des copines d'enfance qui y sont déjà, certaines de nos soeurs- surtout d'un certain âge-partent généralement en Europe pour "se chercher". 

Une fois arrivée à Mbeng, elles constatent que les photos  colorées et glamour d'une vie dorée et facile de sa cousine ou autres amies postées au quotidien sur Facebook ne sont qu'illusion. Accueillies avec rapide sympathie dans le studio de la copine les deux premières semaines - le temps de gérer les provisions l'alimentaires qu'elle a bien voulu apporter- nos sœurs se verront signifier d'abord avec courtoisie et ensuite fermement: "c'est comment?" traduction tu fais encore quoi ici? 

Pour résoudre l'équation, il faut à nos sœurs se trouver " le bon gars" . Mais dommage ça ne court pas les rues à Mbeng. Retrouvez la famille; que ça laisse qui? Et le dragueur sur Facebook, son profil a subitement changé ou disparu et bien sûr son téléphone sonne dans le vide. 

Jetées dans la rue, elles devront faire face à une concurrence féroce des autres filles généralement teint clair ou métissé. Pour essayer de tenir cette concurrence, elles s'investiront à fond dans la spirale de la depigmentation avec le résultat et les conséquences que nous savons. Résolues à faire le trottoir, elles s'apercevront que chaque centimètre des rues chaudes est déjà "borné et titré" par d'autres qui se cherchent aussi.

Reste à dépouiller les petites annonces dans le Gratuit. Bien sûr il y a quelque chose de ....financièrement attrayant. Nos sœurs se retrouvent à apprendre à embrasser le chat, à faire la fellation au chien et à se laisser enfoncer par un ...cheval . 

Vous avez dit ça ne laisse pas nos sœurs à Mbeng? On dit c'est avec ça que certaines de nos soeurs construisent les villas au pays et achètent des voitures pour leurs parents et leurs maris au village. Pour nous quoi?