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© Cameroon Tribune : Jeanine FANKAM
- 17 Jul 2018 12:29:00
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CAMEROUN :: Diplômes en souffrance : L'Office du bac instaure des pénalités :: CAMEROON
1 000F par année de retard. Certains lauréats en sont à 14.000F de frais à payer.
Hier à l’Office du baccalauréat du Cameroun (OBC), une dizaine de personnes suivaient la procédure pour le retrait de leurs diplômes. Remplissage d’une fiche de renseignement, paiement de la pénalité au bureau du recouvrement, puis le retrait proprement dit : tel est le circuit désormais. Certains doivent payer 14 000F, d’autres 13 000F, d’autres encore 6 000F ou 2 000F. Tout dépend du nombre d’années que le diplôme a passé dans les archives de l’Office. Aucun des impétrants présents ne semble pris de court.
Chacun est informé et s’est préparé en conséquence. Depuis quelques semaines en effet, le service de la communication de l’Obc a posté dans les réseaux sociaux, un communiqué actualisé, résumant une résolution vieille de 18 ans. Il s’agit précisément de la résolution N° 2010/008/CE/OBC du 9 décembre 2010 relative au retrait des diplômes en souffrance.L'info claire et nette. Le Conseil de direction de l’institution marquait son accord pour l’instauration d’une pénalité de 1 000F par année de retard sur tous les diplômes de baccalauréat retournés à l’Office.
A l’OBC, on précise bien que les parchemins, dès qu’ils sont produits, sont déposés dans toutes les délégations régionales à l’attention de leurs impétrants. Les retraits, à ce niveau, sont absolument gratuits. Les diplômes y mettent, au minimum trois ans avant d’être retournés à l’OBC pour des raisons d’exigüité des locaux. La pénalité frappe donc ceux qui viennent les retirer à l’Office. Les frais à payer sont dès lors comptés à partir de l’année de retour des documents des délégations régionales.
La mesure est une sorte de pression que l’Office exerce sur les lauréats pour les disci- pliner et les contraindre à retirer leurs parchemins dans les délégations régionales, explique Mohamadou Tami, chef de la division technique de l’OBC. Car la gestion de l’espace pour la conservation est un véritable casse-tête. A cela, il faut ajouter les intempéries et les manutentions qui peuvent abîmer les diplômes et obliger une reproduction par l’OBC.
Le volume qui revient à l’Office est important. En 2017 par exemple, la région du Centre seule a retourné 13 904 diplômes sur les 67 258 mis à disposition de la délégation régionale.
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