Le 17 août 2024, Joshua Osih, député et candidat probable à l'élection présidentielle camerounaise de 2025, a tenu une rencontre avec la diaspora camerounaise en Europe. Cette rencontre, organisée à Bruxelles, a duré près de cinq heures, durant lesquelles de nombreux sujets cruciaux ont été abordés, notamment le fédéralisme, la crise anglophone, l'économie et les droits de l'homme.

Lors de cet événement, Joshua Osih a réitéré son engagement envers un Cameroun plus inclusif, avec un fédéralisme qui ne se limite pas aux frontières géographiques, mais qui repose plutôt sur une meilleure répartition des richesses et des pouvoirs. Pour lui, le fédéralisme est une clé essentielle pour garantir une gouvernance ascendante où les décisions prises au niveau local sont prioritaires.

Concernant la crise anglophone, Joshua Osih a affirmé avec conviction que la résolution de cette crise pouvait être atteinte en "une centaine de jours" sous son gouvernement. Il a insisté sur la nécessité de distinguer la violence des revendications politiques afin de trouver des solutions durables pour le Cameroun.

En matière d’économie, Osih a rappelé que le programme politique du SDF était en cours de finalisation et qu'il serait rendu public d'ici la fin de l'année. 

Sur la question de la double nationalité, Osih a qualifié ce débat d’obsolète. Selon lui, il est essentiel de reconnaître la multinationalité pour permettre aux Camerounais de la diaspora de participer pleinement à la vie politique et économique de leur pays d'origine.

En ce qui concerne la question du FCFA, Joshua Osih a déclaré qu'une réforme monétaire est nécessaire pour garantir la souveraineté économique du Cameroun, tout en reconnaissant la possibilité d'une communauté monétaire africaine plus souveraine.

Joshua Osih a également exprimé son désir de réformer en profondeur le système politique camerounais pour garantir davantage de libertés individuelles et un véritable État de droit, loin des dérives autocratiques actuelles.

Enfin, Osih a assuré que les relations entre le SDF et les autres partis d'opposition sont saines, avec un dialogue constant pour renforcer la démocratie au Cameroun.

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