Scandale : Les aveux de fraude électorale du Sous-Préfet de Bazou
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C’est dans une lettre, qui continue à faire le tour des réseaux sociaux que l’opinion publique découvre comment Mfopou Aliyou, sous-préfet de l’arrondissement de Bazou dans le département du Nde, région de l’Ouest- Cameroun a manoeuvré pour l’écrasante victoire du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) aux dernieres élections municipales et législatives. Ce que d'aucun ont tôt fait de conclure que c'est de cette manière que les préfets et sous-préfets pèsent de tout leur poids pour choisir les dirigeants à la place des populations.

Dans cette lettre datant du 22 juin 2020 adressée au préfet du département du Ndé à Bagangte, M. Mfopou Aliyou Administrateur Civil Principal, sous-préfet de l’Arrondissement de Bazou exprime son ras-le-bol

« Lors de la période préélectorale du double scrutin législatif et municipal du 09 février 2020, j’ai mis sur pied une stratégie afin de faire désarçonner l’opposition et faire de Bazou le sanctuaire du RDPC à travers une délivrance sélective des certificats de domicile. Vous avez mis les pieds dans le plat en délivrant les certificats de domicile en mes lieu et place, sous le fallacieux prétexte que vous avez reçu un appel de la Présidence de la République. Vous avez même dépêché votre deuxième adjoint à Bazou pour se substituer au Sous-préfet pourtant présent. Quel texte vous confère ce pouvoir ? »

Il poursuit en affirmant qu’« après le double scrutin législatif et municipal au cours duquel l’arrondissement de Bazou a réalisé les meilleurs résultats, vous m’avez accusé injustement d’avoir demandé à la commission communale de supervision d’inscrire dans son procès-verbal que ses travaux se sont achevés le 11 février à 4 heures du matin, afin que la session de plein droit ait lieu le deuxième mardi après la proclamation des résultats, c’est-à-dire le 25 février 2020. »

Dans ladite lettre, il se plaint aussi du préfet de département du Ndé qui a milité pour le tripatouillage de plusieurs procès verbaux des élections.

« Vous avez convoqué le Chef d’antenne ELECAM de Bazou pour la menacer et la cribler d’injures. Vous lui avez intimé l’ordre de changer la date de fin des travaux inscrite dans le procès-verbal afin que la session de plein droit se tienne le 18 février 2020, à des fins inavouées, en violation flagrante du code électoral et de l’indépendance de cette institution. »

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