LES CHINOIS INSTAURENT L’APARTHEID AU CAMEROUN
CAMEROUN :: SOCIETE

LES CHINOIS INSTAURENT L’APARTHEID AU CAMEROUN :: CAMEROON

Mes chers concitoyens ; Je suis une citoyenne camerounaise lambda. J’ai dépassé 70 ans et je suis invalide. Je marche avec une canne blanche.

Le samedi 15 Mai 2020, en fin de matinée, je me suis rendue à Bonapriso – Douala, dans une supérette qui vend des produits exotiques, plus précisément asiatiques. A l’entrée, je me suis vu refuser l’accès par un vigile camerounais, au motif que l’accès était interdit au Camerounais. Un chinois qui est arrivé après moi, a eu droit d’accès. Ne comprenant pas pourquoi il avait accès et pas moi, j’ai demandé au vigile de m’expliquer le bien-fondé d’une telle discrimination et j’ai tenté de forcer l’entrée à la suite du chinois. De nouveau, brutalement cette fois, en refermant son portail, ce vigile m’a signifié que l’accès était interdit aux Camerounais. Je me suis révoltée. Comment un espace marchand installé au Cameroun, pouvait être interdit aux Camerounais ? J’ai été agressée verbalement et physiquement, avec des menaces brutales par le vigile qui, selon ses dires : « Ne faisait qu’appliquer les consignes de ses patrons chinois ». Seule l’intervention de quelques personnes présentes, a permis d’éviter le pire.

J’ai porté plainte auprès d’une unité de police de la ville de Douala. Le vigile a été gardé à vue pendant 24 heures, puis relâché sans autre forme de procédure.

Alors, vous comprendrez que je m’interroge :

1. Sommes-nous toujours au Cameroun ou sommes-nous entrain d’inaugurer une nouvelle ère coloniale par les chinois ? Est-il concevable que ce soit un vigile camerounais qui m’agresse verbalement et physiquement, pour m’interdire l’accès à un espace commercial sur le sol camerounais ? On voit dorénavant, des restaurants, des clubs ou d’autres

espaces avec des enseignes commerciales où il est inscrit : « réservés aux chinois ».

2. Ces nouveaux « maîtres » seraient-ils entrain d’instaurer un apartheid en territoire camerounais ?

Alors :

- J’interpelle mes concitoyens.

- J’interpelle le super ministre de l’administration territoriale.

- J’interpelle le ministre en charge du commerce, celui des affaires étrangères, ainsi que les Hommes de droits et de lois.

- J’interpelle le délégué régional de la sûreté nationale du littoral.

a) Pour qu’ils me confirment qu’il est permis à un étranger de refuser l’accès à un camerounais.

b) Pour qu’ils me confirment qu’il y’a un apartheid instauré par les ressortissants chinois installés au Cameroun et qu’ils peuvent le faire en toute impunité.

Nonobstant le fait de mon âge et de mon invalidité, qu’un vigile camerounais puisse m’agresser verbalement et physiquement, ce qui en soit, me semble une infraction.

En conclusion :

a) Les camerounais sont-ils encore chez eux au Cameroun ?

b) Les camerounais seraient-ils discriminés dans leur propre pays par des étrangers ?

c) Devons-nous nous attendre à ce que bientôt, on nous délivre des « pass » avec des zones permises et d’autres interdites ?

Une citoyenne lambda

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