La motion de soutien au président de la République est signée de 11 présidents de partis politiques de la majorité présidentielle. Dans celle-ci, Léopold Marc Mvogo du MDD, Anicette Céline Vanessa Ndameda du POUC, Henri Libam Matip du MPC, etc. lancent un appel pour « un éveil de la conscience nationale » face à l’ampleur de la pandémie de Covid-19.

La motion de soutien au président de la République est signée de 11 présidents de partis politiques de la majorité présidentielle. Dans celle-ci, Léopold Marc Mvogo du MDD, Anicette Céline Vanessa Ndameda du POUC, Henri Libam Matip du MPC, etc. lancent un appel pour « un éveil de la conscience nationale » face à l’ampleur de la pandémie de Covid-19.

Ces présidents de partis de la Majorité présidentielle rappellent que « le coronavirus ne saurait être un champ d’exhibitionnisme ». Et que « toutes manoeuvres d’organisation insurrectionnelles en agenda caché commandité par quelque amateur politique en mal de reconnaissance ne passeront pas ».

Leur principale cible est « un amateur politique qui doit toute sa renommée intellectuelle, administrative et même politique » à Paul Biya. S’ils ne le désignent pas nommément, il est clair que les signataires de l’appel font allusion à Maurice Kamto. En effet, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), qui n’a pas attendu la publication officielle des résultats de l’élection présidentielle d’octobre pour s’autoproclamer élu, a publié le 27 mars un communiqué dans lequel il donnait sept jours au président de la République pour exposer aux Camerounais sa stratégie de riposte contre le Covid-19.

Cette sortie lui a valu d’être pris en grippe par les soutiens du président de la République, avec à leur tête Jacques Fame Ndongo, secrétaire à la communication du RDPC, le parti présidentiel. Dans une tribune publiée le 28 mars dans le quotidien gouvernemental Cameroon tribune, le ministre de l’Enseignement supérieur qualifie la démarche de Maurice Kamto de « stratagème insurrectionnel ».

Maurice Kamto n’a pas longtemps attendu pour donner raison à Jacques Fame Ndongo et aux 11 présidents des partis de la Majorité présidentielle. Le 3 avril, le président du MRC a publié une nouvelle déclaration dans laquelle il invite les populations à une désobéissance civile.

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