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© Correspondance : Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques – CL2P
- 31 Oct 2019 14:48:00
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CAMEROUN :: Hallucination Consensuelle à Yaoundé :: CAMEROON
Alors que le régime de Yaoundé se prépare à une nouvelle série de trucage électoral en termes d’élections législatives et municipales, l’opposition officielle au régime lui sert de nouveau de marchepied pour légitimer un autre ensemble d’ÉLECTIONS PERDUES D’AVANCE DANS UN SYSTÈME ÉLECTORAL INCHANGÉ ET COMPLÈTEMENT VERROUILLÉ
La seule façon d’expliquer ce syndrome de Stockholm de la prétendue classe politique dite d’opposition envers la dictature en place peut s’analyser à travers la notion d’hallucination consensuelle. En effet c’est parce que la démocratie et le jeu démocratique n’est pas facile, que cela nécessite un travail difficile dans un système politique dominé par ce que Achille Mbembe appelle «la convivialité », une forme de tyrannie intime qui complique la relation entre oppresseurs et opprimés ; où l’obscénité, la vulgarité et la veulerie sont des conditions normales de fonctionnement du pouvoir de l’État.
De plus, cette forme d’hallucination consensuelle est le résultat de :
– Cerveaux formatés à la soumission au “maître colonial” Français,
– d’acteurs politiques et publics accommodés aux détentions arbitraires sous couvert de la lutte contre le terrorisme ou de la corruption des dignitaires les plus redoutés du régime Biya,
– et donc prompts à participer à des scrutins perdus d’avance, puis à crier à la fraude avec un système électoral inchangé, complètement verrouillé, en plus dans un contexte de guerre civile à l’extrême Nord contre Boko Haram et au Cameroun anglophone.
À l’évidence, cette crise de mimique politique est dominée par une forme de lâcheté masochiste, d’hypocrisie générale avec une alternance entre des épisodes de violence de faible intensité rapidement surmontées par le pouvoir de la violence d’État, et de semblant décrispation du climat politique.
La conséquence logique est la suivante: savoir ou pouvoir également dire NON à une classe politique dite de l’opposition, finalement à l’image de la dictature en place.
CAR IL EST DE NOTRE RESPONSABILITÉ COLLECTIVE DE VEILLER À CE QU’UNE TELLE CLASSE POLITIQUE NE PUISSE JAMAIS METTRE LE CAMEROUN À FEU ET À SANG, AU MOTIF DE LA CONTESTATION DE QUELQUE SCRUTIN!
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