Au menu de l’actualité le vrai-faux pardon du général de la BAS, le bilan désastreux de 3 ans de guerre et le discours brouillé des séparatistes.

Le journal Info Matin parle « du vrai-faux pardon du général de la Bas à Paul Biya ». Dans une vidéo en circulation sur les réseaux sociaux, le « général El Chenou », dont l’un des faits d’armes est l’organisation du saccage des ambassades du Cameroun à Berne et Paris, demande pardon et accepte « la main tendue » du chef de l’Etat. Sur le même sujet, le journal Le Jour, lui, ouvre ses colonnes au « casseur des ambassades ». Le leader de la ‘’ Brigade antisardinards parle. Seulement, la question reste posée : la BAS sera-t-elle à Yaoundé.

En guise de bilan de la Crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, Le Quotidien nous présente « les visages de l’horreur». En 03 ans, Sisiku Ayuk Tabe, Ayaba Che, Chris Anyu, Mark Bareta, Tapang Ivo pour ne citer que ceux-là parmi les leaders terroristes, ont de par les actes néfastes qu’ils ont posé ou fait dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, fait perdre de milliers de vies humaines et près de 300 milliards Fcfa à l’Etat du Cameroun. Selon certains économistes, l’instabilité de la zone anglophone affecte sérieusement le tissu économique national. Sur place, outre la fermeture des écoles, hôpitaux et centres de santé qui pour certains ont été incendiés, les champs et les usines de la CDC ainsi que de la Pamol deux fleurons de l’économie nationale dans le Sud-Ouest, ont été vandalisés, les ouvriers attaqués et parfois assassinés, des productions entières abandonnées pour près de 7000 emplois perdus.

Même direction avec le journal Réalités Plus le « bilan désastreux des 3 ans de terrorisme d’Ayuk Tabe ». Ils ont violé plus de 700 filles âgées de 12 à 14 ans, arrêté les projets de la construction des routes Bamenda Babadjou, Kumba-Ekondo Titi, incendié une dizaine d’écoles et collèges, hôpitaux et centre de santé, paralysé le fonctionnement de la CDC et Pamol pour une perte de plus de 70 milliards Fcfa, tué plus de 2000 personnes.

Pour Forum Libre, « ils contrôlent le terrain et disent non à Paul Biya ». Les leaders du Conseil de libération du Southern Cameroon (Sclc) dénoncent une parodie de dialogue. A leur tour, les chefs traditionnels du Fako défient le chef de l’Etat en exigeant le fédéralisme à 10 Etats et la rotation du pouvoir entre les francophones et les anglophones.

La Nouvelle Expression s’interroge sur « Discours brouillé des séparatistes ». Alors que l’ouverture du Grand dialogue national est prévue dans moins d’une semaine, c’est une véritable cacophonie quant à la représentation des leaders séparatistes anglophones de la diaspora.