Ce serait bien si on pouvait passer un examen et avoir chacun sa liste des admis, avec bien sûr son nom en bonne place. Hélas, la réalité n’est pas aussi rose. Une candidate au recrutement des instituteurs l’a appris à ses dépens l’autre jour.

Elle était venue prendre le service, avec sa liste bien au chaud dans son sac à main. Il a fallu une confrontation avec la liste du ministère pour qu’elle réalise qu’elle s’était fait avoir.

Mine de rien, nous vivons à une époque où le moindre document qui circule est sujet à caution. Résultats de concours, courrier, décisions administratives, communiqués, actes d’état civil, diplômes… on n’est plus sûr de rien.

Il est tellement aisé de falsifier... L’affaire est si grave que les gens sont obligés de sécuriser jusqu’aux billets d’invitation à leur mariage. Il y a 40 ans, deux ou trois « je m’invite» pouvaient se glisser parmi les convives. Aujourd’hui, le risque est réel de voir débarquer tout le quartier avec de vraies fausses invitations.