L'hôtel Sawa, dans le quartier de Bonajo à Douala, a été le théâtre d'une intervention militaire lundi 24 septembre dans l'après-midi. Des coups de feu ont été entendus. Les autorités assurent que le calme est revenu et que l'intervention était due à une « méprise ».

Contacté par la rédaction de camer.be, un employé de l'hôtel Sawa qui a requis l'anonymat a confirmé que les coups de feu ont effectivement été entendus aux alentours de cet établissement hôtelier.

Selon les autorités locales, les forces de sécurité ont procédé à plusieurs interpellations, avant d’identifier les individus armés dont la présence avait déclenché l’alerte. Il s'agissait selon la même source, un malentendu entre des gardes du corps de Patrick Ekema, le maire de Buea et la garde rapprochée d'une autre autorité qui se trouvait dans cet hôtel

Le gouverneur Ivaha Diboua a pour sa part publié un communiqué dans lequel il « tient à rassurer les occupants de l’hôtel Sawa et les populations de la région en général que le dispositif de sécurité demeure réactif ainsi que le prouve la promptitude avec laquelle cet incident a été géré et circonscrit »

Toutes les personnes interpellées ont été relâchées, selon le commandement militaire.

Le Communiqué du gouverneur