OAPI: Un logo pour estampiller deux produits camerounais
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OAPI: Un logo pour estampiller deux produits camerounais :: CAMEROON

Au cours d’une cérémonie à son siège, l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle a présenté et remis le logo IGP (Indication Géographique Protégée) aux représentants du miel d’Oku et du poivre de Penja en présence du Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural M. Henri Eyebe Ayissi. Maintenant reconnaissable dans les étals par une estampille aux trois couleurs à savoir le Bleu, le Jaune (ocre et Or) et le blanc, les produits camerounais inspireront confiance et sans danger pour la consommation. De la voix du Directeur General de l’OAPI « si aucun signe ne peut indiquer d’autres produits de même nature vendus sur le marché, l’IGP devrait être considéré comme un moyen de spécifier la qualité du produit vendu sur le marché ».

Désormais le miel d’OKU et le poivre de Penja seront mieux identifiés grâce à la vignette IGP (Indication géographique Protégées) apposée sur tous les produits en vente dans le monde. D’après le Directeur General de l’Organisation de la Propriété Intellectuelle M. Denis Loukou Bouhoussou, cette vignette « signale une qualité supérieure des produits du terroir et conforte le public sur l’origine des produits de consommation ».

D’après des renseignements sur ce logo IGP, l’OAPI nous informera que l’aboutissement de cette confiance envers certains producteurs a été possible grâce à un appui conséquent de l’AFD (L’agence Française de Développement). Appui d’un montant de 3 milliards de Fcfa, cette somme aura permis au cours d’un processus suivi de s’arrimer aux exigences mondiales du marché en garantissant d’abord la qualité et ensuite la disponibilité d’un produit constamment authentique avec les mêmes conditions de production. Ainsi les producteurs du miel d’Oku (une zone située au Cameroun dans la région du Sud-Ouest) et du poivre de Penja dans celle du Littoral seront obligatoirement amenés à augmenter leurs productions.

Concernant les éléments d’étiquetage, c’est dans le cadre du PAMPIG (un projet qui a été mis en place pour encadrer le processus IGP) que l’OAPI appuie le groupement représentatif de l’IG et le Comité national de l’IG, renforce leurs capacités et les prépare à remplir de manière autonome leur rôle. Une fois reconnue et enregistrée l’IG doit subir un encadrement drastique des autorités locales qui doivent protéger l’originalité du produit et le secret de fabrication des producteurs.

Réaction

Denis LOUKOU BOHOUSSOU, Directeur General de l’OAPI

Est-ce que vous avez pensé protéger ce logo ?

L’IGP vise d’abord à protéger le produit et le logo. Ce logo qui sera apposé sur les produits est réglementé, codifié et même sa manière de l’apposer sur les produits. C’est un ensemble de cahier de charges qui sera remis aux producteurs et aux imprimeurs.

Qui supportera le coût de production des vignettes ?

Les coûts de production dans le cadre du projet financé par l’AFD ont déjà été assurés. Mais il y a l’activité de contrôle de qualité qui est faite par la suite et par le canal du Comité National de Promotion des Indications Géographiques Protégées chapeauté par le MINADER avec le MINMIDT comme membre. Ce sont des mesures qui sont mises en place pour un contrôle effectif. Ces contrôles ont un coût et ce ne sera pas l’OAPI qui financera.

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