Autodidacte au départ, le camerounais Florent Mbia, étonnant d'énergie dans l'opéra Samson et Dalila, hier en ouverture de la saison de l'Opéra Bastille de Paris a le parcours aussi poétique qu'une note de musique.

Entré en 2002 dans la classe de chant de Françoise Petro à l’Ecole nationale de Montreuil et obtient le Premier Prix avec félicitations du jury en Juin 2008. Il participe à de master class de personnalités musicales comme José Cura, Thomas Moser et Teresa Berganza. Premier prix du Forum lyrique Européen d’Arles en 2009, il a aussi remporté trois prix au Concours international de chant de Clermont‑Ferrand (Février 2009).

Finaliste du concours International de chant de Strasbourg en 2008, au gré des participations à des concours d'envergure, il obtient également le Prix E.J Marshall (Meilleur Baryton) au Concours international de Paris (UFAM) degré « Honneur ». Il interprète des rôles comme Orphée (Orphée et Eurydice de Gluck), l’Instituteur (Der Jasager de Kurt Weill), Papageno (La Flûte enchantée), Renato (Un bal masqué), Montano (Otello), Don Giovanni et se produit entant que soliste dans divers concerts et oratorios comme le Requiem de Duruflé, le Requiem de Fauré, la Symphonie n° 9 de Beethoven, le Messie de Haendel, la Petite messe solennelle de Rossini. En 2009, il intègre les Choeurs de l’Opéra national de Paris.

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