Cameroun:Précieux Bepc
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Enseignements secondaires. Il constitue l’une des plus importantes portes d’entrée dans la fonction publique.Ce jour, 223 745 candidats affrontent les premières épreuves du brevet d’études du premier cycle (Bepc) ordinaire.

Dans la région du Centre, ce sont 59 033 élèves qui sont attendus à en croire Bisse Bea, le directeur des examens au ministère des Enseignements secondaires (Minesec). Le tableau des candidats sur toute l’étendue du territoire affiche 225 000 candidats.Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on continue de noter un sérieux engouement candidats pour cet examen qui se fait généralement en classe de troisième et seconde pour d’autres. 

S’il a connu une mue de nos jours avec la nouvelle formule du Bepc bilingue, il ne faut pas perdre de vue que le Bepc est très important dans la vie des citoyens. En tant que premier diplôme de l’enseignement secondaire général, il ouvre à plusieurs portes de l’administration ou de la fonction publique. Joint au téléphone hier, une source digne à la fonction publique a précisé que « Le Bepc correspond à la catégorie C de la fonction publique».

D’après Gilbert Doho, un écrivain camerounais et ancien cadre au Minesec, « Le Bepc reste un examen officiel important dans l’organigramme de la fonction publique. Cet examen absorbe le gros de l’effectif du corps de l’administration ». 

C’est ainsi que les instituteurs, les éléments de la police et de la gendarmerie, les contrôleurs adjoints de douanes, les douaniers et certains comptables se recrutent avec le Bepc. Il ouvre donc à la catégorie C de la fonction publique.

Toutes proportions gardées, la fonction publique a la forme d’une femme enceinte et la partie la plus visible, c’est-à-dire, le ventre absorbe l’essentiel des postulants de la catégorie C ou des détenteurs du Bepc. Ceux qui sortent d’une formation, à en croire Gilbert Doho, peuvent évoluer. Ceux de la catégorie B détenteurs du probatoire ou ayant bénéficié d’une année de formation ne sont pas en reste.

D’après Joseph Bomda, conseiller d’orientation universitaire et psychologue, « la loi d’orientation de 1998 invitait à harmoniser le système francophone avec celui anglophone. Le Bepc devrait alors se faire en classe de seconde. Le probatoire devait disparaître ».

L’existence du Bepc traduit ainsi l’incapacité du gouvernement à implémenter ses propres mesures pédagogiques ».

© Le Jour : Jean-Philippe Nguemeta

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