Le plus grand service que Jacques Fame Ndongo rende au Cameroun actuel est sa démission.
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Le plus grand service que Jacques Fame Ndongo rende au Cameroun actuel est sa démission. :: CAMEROON

Avec le scandale de l’IRIC (Institut des Relations Internationales du Cameroun) lié à deux listes différentes d’admis à cette école signées du ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo, ce dernier devrait rapidement démissionner de ses fonctions ou être démissionné, vu le contexte tumultueux où se trouve le pays.

Que d’aucuns vite se mettent à écrire ou à parler pour le dédouaner n’est pas bénéfique en ce moment à ce pays qui repose désormais sur la crête assez abrupte de toutes les occurrences désagréables possibles.

L’embrasement social au Cameroun peut partir de tout et des fautes les plus vénielles. Les pyromanes-pompiers étrangers et leurs valets locaux qui ne savent toujours par où entrer royalement tiennent des combustibles prêts pour arroser la moindre étincelle sociale qui jaillit.

Les autorités camerounaises doivent à tous les niveaux prendre des mesures punitives rapides contre ceux dont les actes concourraient à enfanter de telles situations. Il faut assez de vigilance et de promptitude à réagir et sévir quand de pareils actes se produisent, sinon, ceux qui disent que le Cameroun c’est le Cameroun seront très amèrement surpris.

Je rappelle que le ministre Jacques Fame Ndongo n’est pas à son premier coup ayant créé assez de mécontentements qui, par le passé, n’avaient été contenus que grâce à la sagesse et la maturité de certains patriotes camerounais.

L’aide aux groupes dits minoritaires ou désavantagés devrait être dans des encadrements et aides spéciales telles des bourses d’études, pour préparer et mettre ceux-ci en état aguerri pour passer de façon méritoire les concours nationaux. C’est ce qui se passe dans des pays forts ou qui se veulent forts.

On n’érige nulle part un pays fort et prospère avec des règles et personnes qui oppriment, tuent et enterrent l’excellence et portent au faîte la médiocrité ; je dis, nulle part. Tout est su du peuple sur les puanteurs et la méprise qui entourent ces concours, et Jacques Fame Ndongo devrait disposer.

© Correspondance : Leon Tuam

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