Un constat d’échec sans appel a été dressé lors de la dernière session ordinaire du Conseil Régional du Littoral. Le gouverneur de la région, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, a révélé qu’aucun projet sur les vingt-quatre annoncés au début de l’exercice n’a été concrètement réalisé. Cette session, tenue du 28 au 31 juillet 2025 à Douala, a été marquée par ce bilan sévère qui questionne l’efficacité de l’institution et la gestion des fonds publics.

Cette annonce faite par le gouverneur de la région soulève de sérieuses interrogations sur les mécanismes de planification et d’exécution des projets au sein de cette collectivité territoriale. Les promesses faites aux populations, touchant souvent à des secteurs vitaux comme les infrastructures, l’éducation ou la santé, sont restées lettres mortes. Un tel déficit de réalisation engendre une défiance croissante des citoyens envers leurs élus et institutions, creusant le fossé entre les engagements politiques et la réalité tangible sur le terrain.

Les raisons derrière ce bilan préoccupant n’ont pas été entièrement détaillées mais pourraient impliquer des lourdeurs administratives, des problèmes de décaissement des fonds, ou un manque de suivi rigoureux des dossiers. Quelles qu’elles soient, les conséquences sont bien réelles pour les habitants de la région du Littoral qui subissent un retard de développement directement lié à cette inertie.

Ce rapport du gouverneur Samuel Dieudonné Ivaha Diboua agit comme un électrochoc. Il impose une remise en question profonde des méthodes de travail et une exigence de redevabilité absolue. La crédibilité même du Conseil Régional est en jeu. Il devient urgent de mettre en place un plan de rattrapage concret et un système de suivi transparent pour restaurer la confiance et enfin traduire les promesses en actions bénéfiques pour le développement du Littoral.

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