Madame Carine Okem, ambassadrice dans la Diaspora
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ALLEMAGNE :: Madame Carine Okem, ambassadrice dans la Diaspora :: GERMANY

Il y’ a quelques semaines, vous avez « officiellement déclaré votre candidature à un poste ministériel dans le gouvernement de la République du Cameroun ». Peut-on aujourd’hui savoir quelle est la suite réservée à cette demande d’emploi d’un tout autre genre ? 

Ma déclaration publique a été un acte réfléchi, stratégique et symbolique. Elle a suscité un écho que je considère comme un signal fort : celui d’un peuple prêt pour une nouvelle génération de leadership. Les échanges qui ont suivi, officiels comme officieux, traduisent une ouverture, une curiosité, mais surtout une attente. J’écoute, j’analyse, et je reste prête à répondre à l’appel du devoir national, quand il viendra, sous la forme la plus légitime. 

Pourquoi n’avoir pas envoyé une demande d’emploi en bonne et due forme, c’est-àdire avec un CV et une lettre de motivation ? 

Parce qu’il ne s’agit pas ici d’un simple emploi. Il s’agit d’un appel à servir. D’un devoir d’histoire. Les institutions africaines doivent apprendre à intégrer des profils atypiques, des talents issus de la diaspora, des femmes leaders qui n’ont pas suivi la trajectoire traditionnelle. J’ai préféré faire un acte public, pédagogique, inclusif. Ma lettre est une lettre d’engagement. Le CV viendra, en son temps.

S’agissant d’ailleurs de votre CV, Madame Carine Okem peut-elle nous donner sa quintessence ? 

Je suis une professionnelle du développement stratégique, diplômée en économie, ingénierie de la digitalisation et en SCM. En tant qu’Ambassadrice dans la diaspora Camerounaise en Allemagne, j’ai mené des projets à impact dans le leadership des jeunes, et la valorisation des compétences féminines. Mon expertise est transversale, humaine et résolument tournée vers l’innovation. 

De votre point de vue, pensez-vous avoir les épaules suffisamment larges pour diriger un département ministériel ? 

Je ne doute pas de mes compétences. Mais surtout, je ne doute pas de ma capacité à écouter, à construire une équipe, à donner une vision. Un ministère ne se dirige pas seule, il se pilote avec méthode, avec valeurs, avec stratégie. J’ai été formatée à cela. Diriger, c’est d’abord savoir servir. Et je suis prête. 

Le 12 octobre prochain va se dérouler l’élection présidentielle au Cameroun, madame Carine Okem sera-t-elle toujours prête à diriger un département ministériel quel que soit le parti politique qui gagnera ladite élection présidentielle ? 

Je suis une femme libre, non partisane, profondément républicaine. Ma loyauté va au peuple Camerounais, à sa jeunesse, à ses femmes, à son avenir. Si mon expertise peut servir une vision nationale, je répondrai présente, quel que soit le gouvernement, pourvu qu’il soit légitime et engagé dans la transformation du pays. 

Vous vous êtes présentée comme étant « Ambassadrice dans la Diaspora camerounaise ». Pouvez-vous nous en dire davantage sur ce titre peu connu des Camerounais, c’est à dire quand et comment l’êtes-vous devenue ? 

Ambassadrice dans la diaspora, c’est un rôle confié par la communauté elle-même. Ce n’est pas un titre protocolaire, mais un mandat moral. J’ai été désignée par ma communauté pour représenter leur voix au-delà de la communauté, renforcer les liens entre la société civile et les institutions, et porter nos valeurs à l’échelle internationale. 
 
Vous vous situez dans la lignée, dites-vous « de ces femmes qui ont changé le destin de leur nation : Wangari Maathai, Ellen Johnson Sirleaf, Miriam Makeba, Ngozi Okonjo-Iweala, Angela Merkel et tant d’autres ». Pouvez-vous nous en dire davantage ? 

Parce qu’elles ont osé. Parce qu’elles ont résisté. Parce qu’elles ont démontré que le leadership féminin n’est pas une option, mais une nécessité. Comme elles, je crois en la vérité du cœur, en la force du travail, en la rigueur intellectuelle et en l’impact social. Ces femmes sont mes repères, non pas pour les imiter, mais pour continuer leur œuvre. 

Revenons un tant soit peu sur l’élection présidentielle du 12 octobre 2025 au Cameroun. Les candidatures féminines ne se bousculent pas vraiment. Est-ce à dire que ce n’est pas du jour au lendemain qu’une femme sera présidente de la république ? 

Absolument. Le moment viendra. Il est déjà en marche. Mais une Présidente ne s’improvise pas : elle se prépare, elle se forme, elle bâtit des ponts. Ce que nous faisons aujourd’hui, toutes ensemble, c’est construire les fondations de cette Présidente de demain. 

Néanmoins, il y a celle de Madame Bijou Ongmakagne ? Seriez-vous disposée à l’accompagner, si jamais elle vous sollicitait ? 

Je reste disponible pour toute collaboration honnête, stratégique et patriotique. L’histoire ne se construit pas seule. Si nos visions convergent, pourquoi pas ? Le Cameroun mérite des alliances fortes, des femmes unies. 

Finalement, qui est Madame Carine Okem, la probable ministre du Cameroun ?  

Carine Okem est une fille du peuple, une citoyenne du monde, une voix pour les sansvoix. Elle est universitaire, entrepreneure sociale, ambassadrice dans la diaspora, écrivaine, stratège du développement, passionnée de transformation publique. Elle est aussi une femme, une mère, une sœur. Mais surtout, elle est une Camerounaise qui croit, dur comme le fer, que le meilleur du Cameroun est devant nous. 

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