Droit de réponse Pr. Keutcheu Joseph:  Je suis choqué par la divulgation de cette fausse information
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CAMEROUN :: Droit de réponse Pr. Keutcheu Joseph: Je suis choqué par la divulgation de cette fausse information :: CAMEROON

Dans notre édition du 22 janvier 2024, nous publions une contribution externe, dans laquelle l'auteur du texte  affirmait que le Professeur Keutcheu Joseph avait démissionné de l'université de Dschang et s’était installé au Canada. Cette information avait déjà été publiée sur plusieurs supports avant notre rédaction et faisait le choux gras de la presse écrite camerounaise. L’intéressé vient de réagir à travers le droit de réponse suivant dans lequel il se dit « choqué par la divulgation de cette fausse information ». Il s’en défend et donne sa part de vérité.  

Lisez plutôt !

Droit de réponse du Prof. Joseph Keutcheu suite à la publication d’un contenu diffamatoire sur sa personne dans Camer.be et d’autres moyens de communication en ligne

Monsieur le Directeur de publication de Camer.be,

J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que j’ai lu, autant que beaucoup d’autres personnes, un contenu sur ma personne et ma trajectoire professionnelle dans votre organe de publication en ligne, Camer.be. Ledit contenu a pour titre « Cameroun : Université de Dschang : le Professeur Keutcheu Joseph démissionne et s’installe au Canada » et est ci-après référencé : https://www.camer.be/84121/11:1/cameroun-universite-de-dschang-le-professeur- keutcheu-joseph-demissionne-et-sinstalle-au-canada-cameroon.html.

Après la mise en ligne de ce contenu, j’ai reçu de nombreux appels des gens qui me connaissent au plan professionnel et social. Ces derniers s’indignaient alors de ce que quelqu’un ait pu prendre du temps pour construire sur ma personne un si flagrant fantasme. C’est ainsi que j’ai moi-même cherché à lire. J’ai donc découvert, avec effroi et émoi, que ces connaissances avaient raison de s’indigner. En effet, le contenu que vous avez publié est un tissu d’inexactitudes, de mensonges et de calomnies. Ils portent injustement atteinte à mon honneur et à ma réputation d’enseignant-chercheur rigoureux et soucieux de l’excellence académique, honnête et vertueux vis-à-vis de la communauté universitaire et de la société, loyal et patriote envers la République et le Cameroun.

Sans revenir sur des détails sordides dont chacun peut évaluer la gratuite intention délictueuse, je voudrais juste vous donner l’occasion de vous corriger sur quelques points. Cela me semble nécessaire si vous tenez un tant soit peu à la crédibilité de votre organe de diffusion et si vous avez une once de respect pour les lecteurs que vous visez chaque jour : ma prétendue démission de l’Université de Dschang, mon soutien et mon militantisme (imaginaires) à l’opposition et au MRC et mes relations avec les étudiants.

Au sujet de ma démission de l’Université de Dschang, ce que votre titre laisse entendre est une affabulation. Je suis bel et bien enseignant-chercheur, recruté par l’UDs à laquelle je suis lié par un contrat. Ce contrat n’a jamais été dénoncé ni par l’institution elle-même, ni par un tiers, encore moins par moi-même. Seulement, dans le cadre de la mobilité professionnelle, j’ai décroché une bourse sur base très compétitive pour un stage dans la province de Québec au Canada. J’ai régulièrement reçu un document du Ministre d’État, Ministre de l’Enseignement Supérieur qui m’autorise à effectuer ledit stage. Il s’agit d’une pratique courante dans l’enseignement supérieur ; elle sert de baromètre de performance et de rayonnement de l’enseignant-chercheur. De nombreux enseignants-chercheurs sont attributaires de séjours d’enseignement divers chaque année hors de leurs universités d’appartenance. Là, vraiment, rien de nouveau !

Relativement à l’activité politique, je vous fais savoir que je mets un point d’honneur sur la participation politique des citoyens en sachant mettre chaque chose à sa place. Au sein de l’université, je n’affiche aucune position partisane. Hors de l’université, je ne milite pas dans un parti politique. Lorsque votre publication parle de soutien à l’opposition, il s’agit de quelle opposition et comment ? Faut-il par ailleurs rappeler que je n’ai pas une quelconque carte de membre du MRC ? Faut-il surtout remémorer à l’auteur du contenu publié que l’essentiel de mes amis, s’il les connaît bien, sont surtout membres du RDPC ? Je suis un citoyen qui essaie d’établir des limites entre l’exercice de l’esprit critique dans l’analyse du champ politique et les convictions et pratiques politiques des uns et des autres que je respecte rigoureusement au demeurant.

Quant à la question des mœurs, on parle d’admirateurs pour subrepticement glisser vers une grave question d’éthique doublée d’une accusation inacceptable. Les étudiants qui me connaissent comme vice-doyen, aussi bien que les doyens sous qui j’ai travaillé, peuvent le témoigner : j’étais en charge de la scolarité et du suivi des étudiants et je fais plus qu’honorablement mon travail. Maintenant, on peut fabriquer des mensonges et asséner de fausses accusations pour chercher à émouvoir quelque interlocuteur naïf. Mais la vérité est là, nette : pas de fille engrossée, pas d’étudiante en détresse, même pas quelque entretien avec qui que ce soit hors du cadre strictement professionnel, mais bien plutôt une communauté estudiantine satisfaite de ce que je fais quotidiennement pour elle.

Au demeurant, je suis tout de même étonné par cette manière de « traiter » un contenu que vous devez diffuser. En sciences sociales, nous avons bien appris que l’information doit être recoupée, qu’elle doit être équilibrée lorsqu’elle est polémique, et qu’elle doit surtout être honnête. Vous ne m’avez pas joint pour savoir quelle était ma position ou ma version sur tous les mensonges sur moi racontés. Vous n’avez pas joint les autres personnes mises en cause, les supposées filles engrossées par exemple, pour savoir si ce que l’on dit est vrai. En fait vous n’auriez pas pu le faire parce qu’elles n’existent simplement pas ! Vous n’avez pas, pour des besoins de transparence et de crédibilité, précisé quelles sont vos sources, même si vous pourriez vous abriter derrière vos formules bien connues. Faute de cela, vous comprenez que le contenu diffusé n’est qu’un ramassis de rumeurs qui exposent « celui » par qui l’infraction est commisse à des poursuites afin qu’il répare les torts commis.

En me réservant le droit d’engager toute action légale utile en temps opportun, je vous demande de bien vouloir publier ce droit de réponse dans votre plus prochaine édition pour éclairer vos lecteurs sur la méprise mal intentionnée orchestrée sur ma personne et ma trajectoire professionnelle.

Citoyennement,

Joseph Keutcheu, Professeur des Universités (CAMES)

 

 

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