Odeur de retro-commissions dans l’avion
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On n’a, sans doute, pas fini d’épiloguer sur l’achat controversé, par le Cameroun, de deux avions Modern Ark (MA-60) de fabrication chinoise. De leur coût, surtout, jugé exorbitant par les experts. Le Social Democratic Front (Sdf, opposition) en avait, en son temps, fait des gorges chaudes. Auditionné au Sénat en juillet 2014, l’ancien ministre des Transports, Robert Nkili, avait dégagé sa responsabilité dans la transaction.

Il rappela, devant les élus, qu’il était à la tête du département du Travail et de la Sécurité sociale lorsque le gouvernement engagea les négociations avec la partie chinoise. Et que c’est son collègue de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) qui fut mandaté par le président de la République pour engager les négociations avec le fabricant sur le prix de revient des deux aéronefs, qui selon des dénonciations du Sdf auraient été achetés au prix de six.

Particulièrement remonté, le député Jean-Michel Nintcheu a longtemps cherché à comprendre ce qui a pu justifier «ce différentiel de plus de 20 milliards, si ce n’est que ce montant a servi de retro-commission à la filière qui a piloté l’opération, notamment le ministre de l’Économie (Minepat), et certains fonctionnaires de la Primature».

On rappelle, à toutes fins utiles, que le Mintp fut membre du comité de pilotage du Programme national de gouvernance (Png) en 2003, et membre du comité de pilotage du Programme national de gouvernance et de lutte contre la corruption en 2005. Il s’agit donc du meilleur modèle dont le Cameroun puisse se targuer, en manière d’éthique.

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