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© Le Messager : Darlène MIMBOE (Stg)
- 17 Sep 2020 16:15:00
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CAMEROUN :: Covid-19:Les cache-nez ne se vendent plus :: CAMEROON
Les recettes ou commandes de masques ne sont plus effectives depuis l’allègement des mesures barrière. 20009 cas testés positifs pour 188 37 guéris, 415 décès, 742 cas actifs, dont 87 malades hospitalisés, parmi lesquels 00 sous oxygénation.
Le taux de létalité de 2,1% et celui de guérison de 91, 4%. Tels sont les chiffres du coronavirus communiqués par le ministre de la Santé publique Manaouda Malachie. C’était au cours de la réunion hebdomadaire du comité interministériel d’évaluation de la riposte à la pandémie présidée par le Premier ministre Joseph Dion Ngute.
Rappelons que la semaine passée, le chef du gou- vernement a instruit les autorités administratives de passer à une phase de répression des citoyens qui ne se conformeraient pas au port obligatoire du masque de protection contre la covid-19 dans les espaces ouverts au public.
La décision draconienne annoncée par le gouvernement faisait suite à la sensibilisation sur le fait, entamée sur le triangle national le 7 mai 2020, soit deux mois après le début de la pandémie. Mais au terme de la rencontre de ce jour, le gouvernement a fait un rétropédalage en optant pour la pédago- gie au lieu de la coercition. Cette volteface à un incident sur l’activité des couturières. Les commandes « virusées »
L’activité est en train de piquer du nez parce que les masques artisanaux qui sont accessibles à toutes les couches ne se vendent plus. «C’est néant, y’a pas le marché c’est toujours dur, je n’arrive même pas à vendre », a confié Catherine Noah, couturière. « Quand on a assouplir les mesures barrière, tout a changé. Je ne vends plus les masques comme avant », a ajouté Nadège Mbakop, couturières au quartier Nkolndongo, dans l’arrondissement de Yaoundé 5. Les recettes ou commandes de masques ne sont plus effectives depuis l’allègement des mesures barrière.
Mais, l’on perçoit encore quelques masques exposés dans les ateliers de cou- tures comme des gadgets. « Les gens n’achètent plus. Ils disent que le coronavirus est fini», a expliqué Catherine. « Quand le décret est sorti que les gens doivent porter les cachenez, j’ai vendu vers la fin du mois d’avril jusqu’au mois de Juin», a- t-elle confié.
Pour pouvoir s’en sortir, les couturières s’adonnent à d’autres activités qui leur permet- tent de survivre. « Pour joindre les deux bouts, j’ai une activité parallèle. Je cultive les légumes et je les vends par la suite ce qui me permet de subvenir à mes besoins et avoir des revenus », explique Nadège.
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