Résistance : La moutarde monte au nez de Maurice Kamto
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Le président du Mrc tente de former un front commun opposition, société civile et diaspora, pour chasser Paul Biya dès la convocation du collège électoral en vue des élections régionales.

Après avoir mis en garde le président de la République, Paul Biya, qu’il appellerait à son départ du pouvoir au cas où il venait à organiser de nouvelles élections - à commencer par les régionales - avant le retour effectif de la paix dans le Nord-Ouest et le Sud- Ouest et une réforme consensuelle du système électoral, le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) appelle à un « front commun républicain pour sauver le peuple camerounais du désastre ». Dans des correspondances adressées le 25 août dernier aux leaders de l’opposition, de la société civile et aux organisations de la diaspora, Maurice Kamto leur demande de se tenir prêts.

En attendant le feedback officiel des autres acteurs que le candidat malheureux à la présidentielle d’octobre 2018 tente de rallier à sa cause, le président de Justice Plus, une association qui milite pour le rapatriement de la dépouille d’Ahmadou Ahidjo au Cameroun, Aboubakar Ousmane Mey, est l’un des rares à avoir déjà réagi favorablement à cette initiative, « dans l’intérêt supérieur de la patrie ».

Sur son compte Twitter, il a écrit le 29 août : « Vu la situation et l’âge de Paul Biya, le temps me semble indiqué pour une alternative crédible de changement au sommet de l’Etat. Nous travaillerons ensemble ». Alarmiste, Maurice Kamto estime, du reste, que « la situation est bloquée et le pays est au bord de l’implosion ».

« Devant cette situation d’urgence d’une exceptionnelle gravité, nous avons l’impérieux devoir historique de dépasser toutes nos divergences pour sauver notre peuple du désastre […] Les finances publiques sont en difficulté. La situation sociale est catastrophique, l’extrême pauvreté ne cessant de gagner du terrain », s’alarme-t-il. Et de poursuivre :

« Toutes les forces progressistes, qu’elles soient politiques, intellectuelles, universitaires ou de la société civile, de l’intérieur comme de la Diaspora doivent s’unir pour mettre pacifiquement, mais de façon résolue, un terme à la descente, visiblement planifiée par le régime dictatorial, de notre pays dans les abîmes ».

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