Le lancement de Cette initiative qui vise à rendre les conducteurs de moto taxi plus responsables dans les villes a eu lieu ce mercredi 08 juillet à Douala.

Le transport par moto taxi est devenu presqu' incontournable dans nos métropoles. Quoi qu'elles facilitent la mobilité urbaine, les moto-taxis sont aussi malheureusement vectrice du désordre urbain, d'incivisme sur la voie publique et même d'insécurité. C'est dans l'optique d'assainir ce milieu que le projet Moto Afrique a été mis sur pied.il s'agira ici comme l'a préciser Roger Mbassa Ndine le Maire de la ville de travailler en partenariat avec ses conducteurs de moto taxi afin d'en tirer le meilleur car il existe toujours des brebis galeuses.

Initié il y a de cela deux ans, le projet Moto Afrique a déjà été implémenté avec succès dans les villes de Yaoundé et kribi. Il est question d'accompagner les conducteurs de moto taxi a souscrire à une assurance , a s'inscrire à la caisse nationale de prévoyance sociale et à une formation pour l'obtention d'un permis de conduire de catégorie A. Samuel Franck Mvondo le promoteur de cette initiative dira à ce sujet que : '' le coût de cette formation est de 21.000 FCFA.

Les intéressés avancent la somme de 7000fcfa, suivent la formation, et passe l'examen. Ce n'est qu'après avoir passé l'examen qu'ils devront payer les 14000fcfa restant pour rentrer en possession de leur précieux sésame'' une situation qui arrangent ces milliers de conducteurs de moto taxi qui ont rallier la salle des fêtes d'akwa où se tenait cette cérémonie de lancement.

Benjamin Mboutou le préfet du département du Wouri a profité de cette cérémonie de lancement pour mettre en garde les '' brebis galeuses'' qui infectent le milieu des conducteurs de moto taxi avec leurs sales besognes en ces mots .'' il va falloir dénoncer ceux d'entre vous qui continuent à se cacher derrière les motos pour procéder aux agressions car pendant vous cherchez à manger dignement pour votre famille, d'autres que vous connaissez salissent l'image de votre corps et laissent place a la confusion'' un avertissement qui sonne comme une invite à plus de responsabilités pour ce corps de métier devenu indispensable dans nos grandes villes.